Discopathie. Discopathie : y a-t-il une chance pour un chien de vivre une vie bien remplie

L'ostéochondrose est une maladie grave qui affecte les articulations. Elle se caractérise par une dégénérescence du cartilage. L'ostéochondrose affecte les chiens de tous âges. La maladie la plus fréquente survient dans races naines, ainsi que : chow-chow ; Labrador; doberman; rotweiler; Saint-Bernard; basset; Terre-Neuve; Berger allemand; Setter anglais; Chien de montagne bernois; Mastino Napolitain ; teckel à poil lisse; teckel à poil dur.

L'ostéochondrose chez un chien se manifeste par une ossification du cartilage avec une destruction supplémentaire de l'articulation. À l'âge de 2 à 7 mois, les chiots de grandes races (Terre-Neuve, etc.) tombent malades et prennent rapidement du poids. Chez la plupart des animaux souffrant d'ostéochondrose, la maladie se développe après la troisième année de vie. Les articulations de l'épaule, du coude, du genou et du jarret sont les plus touchées. Avec les membres, la colonne vertébrale peut être affectée.

Les principaux symptômes de l'ostéochondrose chez le chien

Les signes d'ostéochondrose chez les chiens se développent en douceur. L'animal se lève à contrecœur ; quelques minutes après la montée, les mouvements sont prudents. Les articulations touchées sont agrandies. Toucher des articulations douloureuses est douloureux pour un chien. L'animal ne change presque pas la position du corps, même inconfortable. Assis, ils se roulent sur le côté et se reposent avec leurs pattes postérieures. D'une position assise, ils se lèvent avec un effort visible.

Lorsque la colonne vertébrale est endommagée, la mobilité est réduite. Les mouvements des pattes arrière sont mal coordonnés avec ceux de devant. Avec la défaite des pattes postérieures, le volume des muscles sur celles-ci est considérablement réduit.

Dans les cas graves, les déplacements du chien deviennent économiques. Au bout de quelques mois, le chien perd le contrôle des pattes postérieures. La sensibilité des membres est préservée.

Causes et développement de l'ostéochondrose

Les principales raisons du développement de l'ostéochondrose sont:

• traumatisme;
• surpoids;
• hypothermie;
• inclination de race;
• excès de calcium dans l'alimentation;
• prise de poids rapide d'un chiot avec un faible développement du squelette;
• activité physique excessive, en particulier sur un terrain accidenté.

La tendance de la race affecte l'élasticité du cartilage et le développement des capillaires sanguins autour de l'articulation. La nutrition dépend du développement des capillaires, ainsi que du maintien de l'état du cartilage par le corps. Dans plus de la moitié des cas d'ostéochondrose, l'influence principale est la transmission héréditaire de la maladie.

L'ostéochondrose chez un chien se manifeste par une ossification du cartilage avec une destruction supplémentaire de l'articulation.

Une prise de poids rapide avec un développement osseux faible augmente la charge sur les articulations de façon exponentielle. Doubler le poids d'un chiot augmente de 4 fois la charge sur les articulations. Trois fois le poids augmente la charge sur les articulations de 10 à 12 fois. Le calcul est particulièrement important pour les chiots de races géantes, comme le Saint-Bernard ou le Terre-Neuve. Avec une forte augmentation de la charge sur les articulations, le cartilage perd une partie importante de son élasticité. La récupération du cartilage après une hypothermie ou des lésions articulaires est lente.

L'excès de calcium dans l'alimentation va aux os. Reporté. Au fil du temps, les os ne peuvent pas accueillir le minéral constamment entrant. Ne peut être retiré une petite partie calcium. Nous devons "stocker" davantage et le calcium est envoyé au cartilage des articulations, qui sont activement alimentés en sang.

Les lésions articulaires endommagent le cartilage. L'inflammation subséquente est caractérisée par un gonflement et une augmentation de la circulation sanguine. L'œdème comprime l'articulation. La pression augmente sur le cartilage endommagé. L'augmentation de la circulation sanguine dure trop peu. Pour assurer la récupération complète de l'articulation. Une activité physique excessive fatigue les muscles. Les mouvements s'écartent de la norme. La charge à l'intérieur des articulations change. La nutrition du cartilage change, d'où la capacité de récupération et d'élasticité.

L'hypothermie des articulations perturbe la circulation sanguine dans l'articulation et endommage le cartilage. L'hypothermie dans la rue et dans la pièce où le chien est gardé est dangereuse.

Dans les chambres, l'hypothermie des articulations se produit lors de l'utilisation d'une literie en caoutchouc mousse, de courants d'air.

En raison de ces causes, la formation de cartilage ralentit puis s'arrête. Dans le même temps, le cartilage s'épaissit et sa connexion avec les tissus environnants est rompue. Diminution de la résistance au stress.

Les cellules cartilagineuses meurent. L'espace libéré est rempli de sels de calcium. Le maintien d'une activité physique au même niveau entraîne une stratification du cartilage. À la suite de la mort cellulaire, des enzymes actives sont libérées, endommagées surface intérieure découper. L'inflammation commence.

La mobilité articulaire est réduite. Chaque mouvement cause de la douleur, l'animal a tendance à prendre une position. En raison de la mobilité limitée, une partie des muscles se dégrade. En quelques années, les articulations touchées sont détruites.

Avec l'ostéochondrose de la colonne vertébrale chez le chien, le canal se rétrécit, où le moelle épinière. Les nerfs qui y courent sont comprimés, brisés, puis les mouvements des pattes s'arrêtent.

Dans les lésions médullaires avec lésion de la moelle épinière, le traitement doit être commencé dans les prochaines heures.

Traitement de l'ostéochondrose chez le chien

Longue durée, réalisée par un vétérinaire expérimenté. Le choix des médicaments et des procédures dépend de l'état de l'animal et du stade de la maladie. Dans les lésions médullaires avec lésion de la moelle épinière, le traitement doit être commencé dans les prochaines heures. Les nerfs meurent très rapidement et il est impossible de rétablir leur travail le troisième jour après l'apparition des symptômes.

Les démarches visent à :

• réduction de la douleur;
• restauration du tissu cartilagineux;
• élimination de l'inflammation.

La réduction de la douleur est obtenue par l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). L'indométhacine, le nimésulide ou des médicaments similaires sont utilisés. Au cours des 2-3 premiers jours, des injections sont faites, puis des comprimés sont prescrits.

La restauration du tissu cartilagineux nécessite un ensemble de mesures. Le régime alimentaire est nécessairement révisé : la quantité de calcium diminue, des complexes d'acides insaturés oméga-3 et oméga-6 sont ajoutés. Ce sont ces complexes qui sont impliqués dans la restauration du tissu cartilagineux. Le manganèse et le zinc sont introduits dans l'alimentation, stabilisant les cellules cartilagineuses. Un moyen simple de modifier votre alimentation consiste à faire passer votre chien à de la nourriture sèche ou en conserve. Les vétérinaires prescrivent Hill's Prescription Diet j/d et des aliments similaires.

Des vitamines du groupe B sont prescrites et vitamine C qui améliorent la réparation du cartilage. Les préparations de chondroïtine et de glucosamine sont largement utilisées, par exemple Volmar, Caniagil. La chondroïtine et la glucosamine protègent le cartilage de la destruction et servent de blocs de construction pour sa restauration.

L'échauffement avec une lampe bleue donne de bons résultats si le chien n'est pas dérangé - massage et darsonvalization. L'élimination de l'inflammation est obtenue par l'utilisation d'AINS et d'hormones. Parmi ces derniers, des préparations à base de cortisone et des médicaments similaires sont utilisés.

Si vous remarquez une boiterie chez votre animal, si votre chien a des mouvements raides ou des douleurs articulaires, contactez immédiatement votre vétérinaire. Sur le étapes préliminaires l'ostéochondrose canine peut être stoppée. Dans les cas graves, l'ostéochondrose du chien se transforme en forme chronique et des cures de médicaments sont nécessaires 2 à 3 fois par an.

Presque toutes les personnes ont souffert de maux de dos, elles peuvent donc imaginer quel type d'inconfort ce problème entraîne et à quel point les fortes sensations de douleur surviennent.

Malgré le fait que nos chiens bien-aimés se déplacent à quatre pattes, eux aussi peuvent souffrir de problèmes de colonne vertébrale. Puisque la colonne vertébrale joue un rôle important dans le corps du chien, sa défaite implique beaucoup de graves conséquences. L'une des maladies les plus complexes de la colonne vertébrale est la discopathie chez le chien.

Informations générales sur la maladie

Le plus souvent, la discopathie chez le chien est appelée hernie de la colonne vertébrale, mais cette approche du problème n'est pas tout à fait correcte, car ce terme cache un certain nombre de défauts de la colonne vertébrale et disques intervertébraux.

Savez-vous comment le disque intervertébral est disposé ? Il se compose d'un anneau fibreux, à l'intérieur duquel se trouve une substance semblable à un gel - le noyau. La tâche du disque est d'effectuer des fonctions d'absorption des chocs entre les vertèbres afin qu'elles ne se touchent pas lors du déplacement.

En cas de troubles métaboliques, la nutrition des disques intervertébraux est également perturbée, à la suite de quoi le contenu interne du disque durcit, des sels de calcium s'y déposent et il devient cassant. Sous la pression des vertèbres, le disque est aplati.

À l'avenir, la situation pourrait évoluer de différentes manières :

• une saillie peut survenir - renflement du disque dans le canal intervertébral tout en maintenant l'intégrité de sa coque;
• une extrusion du disque peut se produire, dans laquelle il se rompt et le contenu interne du disque pénètre dans le canal cérébral.

Dans les deux cas, il y a une pression sur la moelle épinière, un gonflement et une inflammation apparaissent.

Avec la discopathie chez le chien, les processus de modification de la structure des disques intervertébraux sont principalement fixes, et la saillie ou l'extrusion qui apparaît plus tard peut entraîner l'apparition d'une hernie et sa violation. L'espace intervertébral hernié est moins fréquent que la discopathie chez le chien.

Types de discopathie

Selon la localisation de la lésion des disques intervertébraux chez un chien, il existe :

• discopathie cervicale (ou cervicale);
• discopathie spinale (ou lombo-thoracique).

D'après les noms, il est clair que dans le premier cas, le problème avec les disques intervertébraux existe dans la région du cou, dans le second - dans la région du sternum ou du bas du dos du chien.

La discopathie a également un deuxième nom - la maladie de Hansen. Sur la base du mécanisme de développement de ce processus, il existe une autre classification de la maladie:

1. Le premier type de maladie de Hansen est caractérisé par une dégénérescence de la membrane fibreuse du disque et une minéralisation croissante de son noyau, entraînant une extrusion du disque. La pression sur la moelle épinière augmente, un gonflement et une inflammation du nerf se produisent. Ce type se retrouve également chez les jeunes chiens et peut se développer assez rapidement, car il a été enregistré chez des animaux de moins de 3 ans.
2. Le deuxième type affecte les chiens âgés de 7 ans et plus. Dans ce cas, tous les processus se déroulent plus lentement et, à la suite de processus dégénératifs, une saillie du disque se produit, à cause de laquelle le nerf est comprimé et le chien ressent de la douleur. Dans ce cas, une ou deux vertèbres sont touchées.

Signes indiquant une discopathie

Les symptômes de la discopathie chez le chien sont assez éloquents et lorsqu'ils apparaissent, vous devez immédiatement contacter votre vétérinaire pour détecter la maladie le plus tôt possible. La maladie aux premiers stades ne se manifeste en aucune façon, le chien peut être malade pendant plusieurs années et être actif et joyeux en même temps.

À mesure que les modifications dégénératives des disques intervertébraux augmentent, sa pression sur la moelle épinière augmente. Ensuite, la discopathie chez un chien présente les symptômes suivants:

1. Lorsque la région cervicale est touchée, le chien essaie de moins bouger la tête, une raideur des mouvements est observée.
2. Avec une maladie des disques intervertébraux lombo-thoraciques, le chien a mal au dos, ne s'assied presque pas et ne se laisse pas caresser.
3. Le dos peut être anormalement arqué avec une bosse.
4. L'animal se déplace sur les pattes pliées.
5. Le chien commence à crier et à gémir lorsqu'il essaie de changer la position du corps.
6. Le chien essaie de se limiter dans les mouvements.
7. Le chien boite sur une ou plusieurs pattes.
8. L'animal a une démarche tendue et raide.
9. Il y a des convulsions et des tremblements des membres et, dans certains cas, de la queue.
10. Le chien peut avoir des mouvements non coordonnés.
11. Il peut y avoir des tensions dans l'abdomen et des douleurs dans les muscles abdominaux.
12. Apparaît hypersensibilité au toucher et une réaction inadéquate à leur égard.
13. Dans les cas graves, si une paralysie des jambes peut survenir.

Immédiatement, les symptômes apparaissent rarement et disparaissent rapidement ou ne surviennent qu'avec un effort accru. Par exemple, si le chien a sauté après le ballon et est ensuite tombé au sol avec un cri aigu, vous pouvez alors soupçonner qu'il souffre d'une maladie de la colonne vertébrale.

Si votre animal présente occasionnellement les signes ci-dessus, contactez votre vétérinaire dès que possible, car le succès du traitement dépend du stade de la maladie auquel il est initié.

Diagnostic de la maladie

Pour un diagnostic correct vétérinaire réalise plusieurs études :

1. Analyse des paramètres biochimiques du sang.
2. Analyse générale.
3. Tests neurologiques :
   • d'un pas calme, le médecin évalue la position de la tête, du dos, des membres de l'animal, le tonus de ses muscles;
   • la capacité à courir, sauter, grimper et descendre d'une colline est évaluée;
   • les réflexes sont vérifiés;
   • le seuil de la douleur est examiné en pinçant la peau entre les phalanges des doigts, tandis que le chien doit retirer sa patte et mordre, s'il ne fait que gémir, cela signifie que la sensibilité est réduite.
4. Une radiographie de la colonne vertébrale montrera l'emplacement de la lésion et son étendue. Avec l'introduction d'un produit de contraste sous les méninges, le résultat radiographique sera le plus fiable possible.
5. Une IRM ou un scanner est la méthode de diagnostic la plus précise, mais elle n'est pas disponible dans toutes les cliniques et coûte assez cher.

En plus des tests et des études instrumentales, le vétérinaire interrogera en détail le propriétaire sur les symptômes du chien et, en combinant tous les résultats obtenus, il pourra poser le bon diagnostic.

Comment traiter la discopathie ?

Le traitement de la discopathie dépendra du stade de la maladie, de l'âge du chien et conditions générales sa santé.

Si la maladie est dans la phase initiale, ses symptômes ne sont pas très prononcés, un traitement thérapeutique est alors appliqué. L'objectif principal, qui est poursuivi dans ce cas, est de soulager l'inflammation et de réduire la douleur.

En pharmacothérapie, les médicaments suivants sont généralement utilisés:

1. Médicaments stéroïdiens tels que la dexaméthasone pour réduire l'inflammation.
2. Les médicaments pour soulager la douleur soulagent l'état du chien. La gabapentine est utilisée pour soulager les douleurs neuropathiques.
3. Les relaxants musculaires sont utilisés pour soulager les spasmes musculaires.
4. Sédatifs.
5. Les vitamines B améliorent le métabolisme au niveau cellulaire.

Ce régime de traitement est utilisé lorsque le processus n'est pas encore allé trop loin. La thérapie n'élimine pas complètement le problème, mais aide seulement à éliminer manifestations aiguës maladies. Après cela, il sera possible d'effectuer des procédures de physiothérapie, qui donnent également un bon résultat.

Si le disque intervertébral est très fortement comprimé ou s'il s'est rompu et qu'une partie du noyau a pénétré dans la moelle épinière, seule la chirurgie peut aider le chien. Dans ce cas, vous devez vous dépêcher, car dans la moelle épinière, qui est sans apport sanguin depuis longtemps, des changements irréversibles se produisent, entraînant une paralysie des pattes du chien.

Durant intervention chirurgicale les vétérinaires tentent de remédier à la situation avec :

• retrait de la moelle épinière de la partie du noyau intervertébral qui y est tombée;
• élimination de la pression sur l'espace vertébral;
• ablation de la partie affectée du disque intervertébral.

Après l'opération, le chien se repose complètement et prend des médicaments anti-inflammatoires et analgésiques pendant au moins 1,5 mois. Pour assurer l'immobilité dans la zone d'opération, vous pouvez mettre un corset spécial sur l'animal.

Si le chien est très faible et ne peut pas bouger de manière autonome, le propriétaire devra l'aider - se tourner d'un côté à l'autre pour qu'il n'y ait pas d'escarres, masser l'abdomen pour les activités normales tube digestif. Une condition préalable est une alimentation complète et variée avec une teneur réduite en matières grasses.

Une fois que votre animal se sent mieux, il peut être emmené à l'extérieur pendant une courte période, en vous rappelant de porter une attelle pour éviter un re-déplacement des disques sur le site chirurgical.

Pronostic de vie pour les chiens atteints de discopathie

Le pronostic de vie chez les chiens avec ce diagnostic est très bon. Les vétérinaires assurent qu'environ 70 % des animaux malades « remettent leurs pattes » sans chirurgie si le traitement thérapeutique a commencé à temps. L'essentiel est de suivre strictement les recommandations du médecin et de prendre des médicaments conformément au schéma. Si l'animal est en surpoids, il est nécessaire de s'en débarrasser, car cela entraîne une rechute de la maladie.

En cas de détérioration du mouvement des membres ou de leur paralysie, les heures comptent littéralement, donc une visite rapide chez le médecin et une intervention chirurgicale en temps opportun donnent à votre animal une chance de récupérer.

En prévention des rechutes, il est utile de faire de la physiothérapie, de masser et de faire nager l'animal, car cela forme un bon cadre musculaire chez l'animal.

Une colonne vertébrale saine est un chien vigoureux, actif et joyeux !

La discopathie chez le chien s'appelle diverses pathologies disques intervertébraux.

Le diagnostic de discopathie est souvent posé par les médecins dans des cas inexpliqués de mobilité réduite des jambes chez un chien. Le plus souvent, nous parlons de dégénérescence, ce qui entraîne des modifications de la structure et des propriétés des disques intervertébraux. Il cesse d'être élastique et ne fonctionne pas comme un amortisseur.

Ces maladies se retrouvent chez toutes les races de chiens. Cependant, certains sont plus prédisposés que d'autres, comme les carlins, les pékinois, les bouledogues français, les dobermans. Le plus souvent, la discopathie survient chez les teckels, affectant jusqu'à 65% des représentants de cette race. Le plus souvent, la maladie se manifeste chez le chien à l'âge de 6 à 7 ans, bien qu'elle puisse débuter avant 1 an.

Symptômes de la discopathie

Au début, la maladie se développe de manière presque asymptomatique. Le disque intervertébral commence à perdre ses propriétés d'amortissement en raison du fait que le contenu gélatineux du centre du disque s'épaissit, se minéralise et se transforme en une masse caillée dense. Ce processus peut prendre plusieurs années.

Sous charge, le disque modifié ne ressort plus et l'animal ressent une gêne pendant le mouvement. L'élasticité perdue, le disque intervertébral commence à se déformer, est introduit dans le canal rachidien. Si le disque est tellement déformé qu'il commence à exercer une pression sur la dorsale, alors en plus de la douleur, le chien présente des signes :

• pattes traînantes,
• diminution de la sensibilité des pattes,
• trouble réflexe tendineux
• changement de démarche jusqu'à l'incapacité totale de marcher, etc.

Ces symptômes se développent lentement sur une période assez longue. En fin de compte, l'anneau fibreux externe du disque intervertébral se brise, la substance pathologiquement altérée en est expulsée dans la lumière du canal rachidien et comprime les nerfs rachidiens et les vaisseaux sanguins.

Les pattes arrière du chien ou les quatre membres tombent soudainement en panne, les muscles sont touchés Vessie et l'anus. Il se développe, les fonctions naturelles sont violées. Le chien peut mourir ou être définitivement handicapé.

Traitement de la discopathie chez le chien

Déjà avec l'apparition des premiers symptômes - douleur et raideur des mouvements, il est nécessaire de commencer le traitement. A ce stade, du repos, des analgésiques et des anti-inflammatoires sont prescrits. Il faut comprendre que les symptômes disparaîtront, mais le chien ne guérira pas - la dégénérescence des disques intervertébraux ne disparaîtra pas.

Par conséquent, si les symptômes réapparaissent après l'arrêt du traitement, diagnostics supplémentaires et retirer le disque modifié. Si des troubles neurologiques sont déjà apparus, il est nécessaire d'éliminer rapidement la cause de la compression médullaire. Pour cela, des examens neurologiques et une myélographie (étude de contraste aux rayons X de la moelle épinière) sont réalisés.

La laminectomie est souvent réalisée - - ablation d'une partie de l'arc vertébral au-dessus du site de la hernie et extraction de la substance discale. Après cela, il est attribué traitement concomitant: antibiotiques et physiothérapie. Au bon moment opération(avant la perte de sensibilité à la douleur ou dans les deux jours qui suivent) se termine le plus souvent par la guérison de l'animal.

La discopathie est appelée changement pathologique structures tissulaires du disque intervertébral. En même temps, il perd ses propriétés élastiques et ne peut pas remplir les fonctions d'absorption des chocs.

La discopathie de la colonne vertébrale chez le chien est la cause d'un mouvement limité. L'animal ressent de la douleur en marchant et peut refuser de bouger du tout. Dans certains cas, la parésie des membres se produit sans perte de sensibilité. Une caractéristique de la maladie est un caractère destructeur irréversible. Le traitement de la discopathie chez le chien réussira si la maladie est diagnostiquée à un stade précoce. Diagnostique état pathologique souvent gêné par le fait que les symptômes cliniques apparaissent beaucoup départ retardé destruction du disque.

La discopathie de la colonne vertébrale survient dans différentes races chiens. Le risque le plus élevé est présent chez les petits animaux au corps allongé et aux pattes courtes. Les leaders dans la confirmation du diagnostic sont les pékinois et les teckels. Ils représentent plus de 60% de tous les faits établis de la maladie. La raison en est que la colonne vertébrale et les disques de ces animaux sont soumis à un stress important en raison de la disproportion corporelle. La violation des processus métaboliques dans les tissus cartilagineux et le déséquilibre minéral détruisent les disques intervertébraux. À l'avenir, il y aura une pression sur la moelle épinière et une violation de la transmission de l'influx nerveux. L'œdème qui en résulte rend difficile l'apport sanguin normal aux tissus, après quoi les neurones meurent.

Ce schéma de discopathie chez les chiens est typique de toutes les races. Séparément, les espèces dites chondrodystrophiques (teckels, épagneuls, pékinois, bassets) sont distinguées. Selon une étude britannique, 85 % des chiens de cette catégorie ont développé des problèmes de disques intervertébraux entre 3 et 8 ans. La limite de cinq et six ans est reconnue comme une limite à risque.

Comment se développe la discopathie chez le chien ?

Normalement, les disques intervertébraux sont situés entre toutes les vertèbres. Leur travail consiste à amortir les vibrations et à favoriser la flexibilité. Avec la discopathie, le disque est déplacé ou détruit, cela inclut également la hernie et la rupture. Les muscles du dos ne sont pas en mesure de compenser la charge chez les races chondrodystrophiques. Les chiens géants ne montrent pas toujours clairement une image de discopathie sévère de la colonne vertébrale. Cela est dû au fait que leur disque est beaucoup plus dense et plus grand, il est donc capable de maintenir son intégrité pendant une longue période. Les muscles du dos d'un gros animal compensent partiellement le dysfonctionnement discal. Avec le développement à long terme des destructions pathologiques, l'anneau fibreux se dirige vers le canal rachidien et perturbe le fonctionnement de la moelle épinière. En règle générale, cela se produit brusquement et l'animal, qui était actif hier, a des difficultés à marcher et ne peut ni monter ni descendre les escaliers.

Selon le degré du processus pathologique, le propriétaire observera une image différente. Avec des dommages importants sans perte des fonctions principales de la moelle épinière, l'animal ressent une douleur intense et s'appuie à peine sur les membres. Dans certains cas, une perte de fonction motrice et l'apparition d'une paralysie complète sont possibles. L'image peut changer rapidement ou sur plusieurs jours. Non traitée, la discopathie canine peut entraîner un état neurologique grave et une altération de la fonction musculo-squelettique.

Les zones de manifestation de la maladie sont divisées en localisation cervicale et thoraco-lombaire. La discopathie cervicale se caractérise par une réticence à tourner la tête, des tremblements dans les muscles du cou et des épaules. Il ne représente pas plus de 15% de tous les cas établis. En règle générale, les disques entre les troisième et quatrième vertèbres sont touchés. La discopathie thoraco-lombaire s'établit à la jonction de la dernière vertèbre thoracique et de la première vertèbre lombaire.

Symptômes de la discopathie

Cette maladie courante se manifeste un large éventail symptômes. Habituellement, l'étape initiale passe inaperçue pour le propriétaire. La pathologie du disque intervertébral peut durer plusieurs années et en même temps ne se trahit pratiquement pas. Pendant ce temps, sous l'influence des vertèbres, le disque renaît par endroits en un tissu dense. Déjà à ce stade, vous pouvez remarquer des changements dans les mouvements du chien :

• l'animal ne joue pas aussi activement et peut parfois ressentir de la douleur pendant l'exercice ;
• le chien lève (traîne) à peine ses pattes;
• l'animal marche d'une manière instable;
• la position arquée du dos est observée non seulement lors des tractions;
• sans dommage extérieur, l'animal ne peut soulever l'un de ses quatre membres du sol.

Dans ce cas, vous devez immédiatement consulter un neurologue et établir la cause et l'emplacement du processus pathologique.

Il n'est pas rare que les propriétaires attribuent les symptômes de la discopathie à l'âge de l'animal ou mauvais pressentiment après un exercice physique intense récent. Ceci, ainsi que l'utilisation incontrôlée d'analgésiques, peut brouiller le tableau et reporter la visite chez le vétérinaire pendant un certain temps, au cours duquel la maladie s'aggravera et les symptômes s'accentueront.

Au stade suivant, un mouvement non coordonné des membres postérieurs est observé. La fonction de miction et de défécation peut être altérée. En règle générale, une telle image est caractéristique de la destruction presque complète du disque intervertébral. Ses dommages sont irréversibles, donc l'accès rapide à un médecin et un diagnostic correct aident à ralentir le rythme de développement du processus pathologique.

Diagnostique

Lors d'un examen visuel, le médecin doit effectuer des tests cliniques et neurologiques. Pour ce faire, le spécialiste évalue les compétences restantes pour marcher, sauter, monter et descendre des escaliers. S'ils sont présents, le médecin évalue la vitesse de l'activité réflexe. Au cours du processus, l'animal est obligé de transférer le poids du corps sur l'un des membres postérieurs, puis sur l'autre, retire la patte en cas de douleur due à des influences extérieures. Ces manipulations vous permettent de mettre la discopathie chez les chiens sur la base des symptômes et d'exclure les maladies des reins, du tractus gastro-intestinal ou fonction de reproduction chez les femelles. Ils sont de nature similaire à la destruction du disque intervertébral.

Une sensation diminuée dans les extrémités est typique des symptômes de la discopathie chez le chien. Avec une perte complète de fonctionnalité et de conductivité, le temps écoulé depuis leur apparition est estimé. Après 12 heures d'immobilité, il est presque impossible de rétablir la conductivité des neurones et, par conséquent, les selles. Dans ce cas, lors du diagnostic de discopathie chez le chien, une décision est prise sur la pertinence du traitement et la question de l'euthanasie de l'animal est soulevée. En cas de refus, un traitement d'entretien est choisi pour le reste de la vie.

En tant que diagnostic instrumental de la discopathie de la colonne vertébrale des chiens, les propriétaires sont disponibles radiographie et IRM. L'image vous permet de voir les changements dans la distance entre les vertèbres, d'exclure les blessures de la colonne vertébrale ou les maladies des vertèbres elles-mêmes. Un inconvénient important de la méthode est l'incapacité de voir l'état du disque et l'étendue de ses dommages. L'avantage de la méthode de diagnostic est sa disponibilité omniprésente et son faible coût.

La deuxième méthode la plus importante recherche instrumentale- ce myélographie. Injecté dans la moelle épinière d'un chien anesthésié agent de contraste. Lors de l'examen de sa distribution, les dommages au disque sont évalués.

Plus méthode moderne- ce Imagerie par résonance magnétique. Il n'est disponible que dans les grandes villes en raison du coût élevé de l'appareil. L'animal subit une IRM sous sédation. Le diagnostic de discopathie est indiqué dans n'importe quelle condition, s'il n'y a pas de contre-indication à l'introduction de relaxants musculaires. L'IRM montre une image précise et complète de la maladie chez le chien. Les images en coupe sont prises avec un petit pas, ce qui permet au neurologue d'évaluer l'image dans son ensemble.

Opérations de la discopathie

Après avoir reçu les données de l'étude instrumentale, une décision est prise sur les méthodes de traitement. DANS stade avancé discopathie chez le chien, une intervention chirurgicale est suggérée. En règle générale, la maladie est typique des animaux de la seconde moitié de la vie, les risques d'utilisation de l'anesthésie étant eux-mêmes plus élevés.

L'intervention et le travail neurochirurgical sur la moelle épinière est une manipulation très délicate que tous les vétérinaires ne sont pas capables de faire. Plus souvent traitement chirurgical ne peut être effectuée que dans des cliniques spécialisées dans les grandes villes. Ceci, combiné au coût élevé de la chirurgie, est souvent le facteur décisif dans le choix d'un traitement conservateur à domicile pour la discopathie canine. Si pendant longtemps cela n'a pas donné de résultats et que les propriétaires ne sont pas prêts pour l'euthanasie de l'animal pour des raisons morales et éthiques, il est logique de décider d'une opération.

Le chirurgien retirera une partie de l'arc vertébral pour permettre un accès direct à la moelle épinière. Le disque intervertébral déformé est retiré et, si nécessaire, la dure-mère du cerveau est ouverte. Il aide à soulager la pression sur la moelle épinière et à améliorer processus métaboliques et la conductivité. Il existe un risque de formation d'adhérences à partir de la coque dure. Pour cela, pendant l'opération, éponge hémostatique, qui ferme l'endroit où le disque endommagé a été retiré.

Après l'opération, la physiothérapie et désintoxication animal. Modérer effort physique, un massage et une physiothérapie appropriés permettent au chien de retrouver son mode de vie habituel avec certaines restrictions.

Une opération réussie chez des animaux qui ont conservé une sensibilité et une fonctionnalité profondes des membres a une probabilité de 90 % rétablissement complet si le traitement est débuté immédiatement après la découverte des signes de la maladie. Les rechutes après l'ablation d'un disque rompu sont extrêmement rares et surviennent le plus souvent chez les teckels. Dans ce cas, un dommage similaire est constaté dans une autre zone.

Traitement sans chirurgie

Une faible douleur et une légère raideur des mouvements, observées au stade initial de la maladie, permettent traitement médical. Le complexe de médicaments utilisé soulage les symptômes de la discopathie et réduit l'inflammation. Médicaments pour l'élimination complète de la dégénérescence Disque intervertébral n'existe pas. Les chondroprotecteurs et les suppléments à usage prolongé permettent de ralentir le rythme de développement de la maladie, ce qui est souvent l'occasion de ne pas recourir à un traitement chirurgical.

Habituellement, le vétérinaire recommandera un repos complet. L'animal peut être sorti pour des promenades et en même temps ne pas être autorisé à se déplacer activement. Les traitements à domicile de la discopathie chez le chien comprennent les hormones corticostéroïdes, une forme injectable de vitamines B et des médicaments qui réduisent l'inflammation. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple "Rimadil", donnent effet rapide, mais présentent de sérieux risques de développer un ulcère de l'estomac et sa perforation rapide.

DANS Période de récupération physiothérapie est donnée. En ce qui concerne les analgésiques, les avis des spécialistes divergent souvent. Un animal qui ne ressent pas de douleur après l'action des médicaments est capable d'exercer une activité motrice non désirée. A un moment où le chien, qui n'a pas été anesthésié, refusera de bouger et restera volontairement calme.

L'utilisation de chondroprotecteurs avec discopathie établie du disque intervertébral chez le chien est obligatoire et est effectuée pendant une longue période. Parmi les préparations, Canina peut être recommandée. Il contient des molécules de collagène bioactives essentielles au maintien de la structure du cartilage. L'utilisation aux doses recommandées ralentit considérablement la dégénérescence du disque intervertébral. Le médicament est compatible avec tout pharmacothérapie Recommandé pour les chiots et les chiens adultes.

déclin processus inflammatoire fournit le médicament Canina. En cas de discopathie établie, l'agent maintient un équilibre des substances dans le tissu osseux et améliore l'élasticité des ligaments qui reprennent les fonctions perdues par le disque. Les vitamines du groupe B aident à améliorer la transmission de l'influx nerveux dans le système périphérique système nerveux.

Canina, composé de moules, rend influence positive sur les ligaments et les disques. Il contient du sulfate de chondroïtine et acide hyaluronique. Les médicaments pour le maintien du disque intervertébral sont administrés en cures longues de 3, 4 mois à une utilisation à vie.

La prévention

Prévention de la propagation de la discopathie chez chiens de race par l'abattage et la prévention de la reproduction d'individus malades. En raison du fait que l'accouplement commence chez les animaux âgés de 1,5 à 2 ans, la maladie s'installe plus tard que l'apparition des premières portées. Compte tenu de l'hérédité, il peut être recommandé de ne pas commencer à élever des chiots dont les parents présentent des symptômes de discopathie.

Se débarrasser de surpoids et la lutte contre la sédentarité est la deuxième prévention la plus importante de la maladie. L'augmentation du poids corporel crée une charge importante sur la structure des vertèbres, la forçant à se plier. Appel en temps opportun chez le médecin au stade où les manifestations de la maladie sont encore bénignes, permet dans 90% des cas d'arrêter son développement.

La discopathie intervertébrale est une pathologie courante dans la pratique vétérinaire qui peut entraîner des troubles neurologiques graves aux conséquences irréparables et nécessite une prise en charge médicale immédiate. centre vétérinaire pour aider.

La "maladie du disque" est un terme générique pour une gamme de troubles de la colonne vertébrale chez les chiens. Dans cet article, nous examinerons les maladies typiques des disques intervertébraux, telles que la maladie du disque intervertébral de Hansen de type 1, Hansen de type 2, et séparément la maladie du disque intervertébral, qui conduit au développement d'une sténose lombo-sacrée.

La discopathie intervertébrale se manifeste par des signes cliniques variés selon la colonne vertébrale atteinte, et le degré de déficit neurologique varie de minime douleurà la parésie ou à la paralysie.

Avec cette maladie, à l'aide d'un examen neurologique, le médecin évalue la réaction réflexe des membres thoraciques et pelviens, les réactions posturales et la présence d'une sensibilité profonde à la douleur. Selon ces critères, le degré de déficit neurologique est jugé et donné prévisions possibles récupération de l'animal.

Au stade initial de la maladie, ces patients peuvent tomber dans clinique vétérinaire avec des symptômes apparemment différents. Une plainte courante des propriétaires de chiens pendant cette période de discopathie est une douleur d'étiologie inconnue, et parfois les propriétaires confondent ce problème avec une douleur dans le cavité abdominale et autres contraventions état normal animal de compagnie. À cet égard, il est extrêmement important de bien comprendre la cause du syndrome douloureux chez un chien, d'effectuer un diagnostic vraiment informatif et nécessaire pour poser le bon diagnostic et prescrire le traitement nécessaire.

Étiologie

La cause de la maladie du disque intervertébral est des changements destructeurs dans le disque lui-même à la suite d'une métaplasie cartilagineuse. Il existe également des facteurs prédisposants tels que la prédisposition génétique (races de chiens chondrodystrophiques), l'obésité, l'âge entre 3 et 6 ans et, très rarement, les lésions médullaires.

Pour mieux comprendre l'origine de ce processus, vous devez avoir une bonne compréhension de la physiologie pathologique de la maladie, que nous allons essayer d'expliquer dans un bref résumé.

Lorsque le chien bouge, le disque intervertébral remplit les fonctions de répartition des charges dans la colonne vertébrale, assure sa stabilité et son soutien. Le disque intervertébral (IVD) lui-même est assez simple d'un point de vue anatomique. À PARTIR DE à l'extérieur il est représenté par un anneau fibreux, constitué de fibres de collagène qui se connectent au cartilage des plateaux vertébraux.

Les fibres de collagène externes sont reliées aux ligaments longitudinaux ventraux (inférieurs) et dorsaux (supérieurs). À leur tour, les fibres de collagène de l'anneau fibreux sont reliées à la structure interne du disque intervertébral - le nucleus pulposus, qui comprend un grand nombre de molécules d'eau. En plus de l'eau, la composition moléculaire du disque intervertébral contient du collagène et des protéines non collagènes, un complexe de protéoglycanes et des glycoprotéines. Les glycosaminoglycanes (GAG) sont représentés par des protéoglycanes. Leur concentration la plus élevée est observée dans le noyau du disque intervertébral, où ils sont nécessaires pour lier les molécules d'eau.

Ainsi, avec la progression processus pathologiques associée aux maladies ou à l'âge, la concentration en protéogycans diminue fortement, ce qui entraîne une diminution de la concentration en molécules d'eau dans le nucleus pulposus et l'annulus fibrosus du disque intervertébral.

En ce qui concerne l'aspect âge de la maladie, le processus de vieillissement du disque intervertébral est représenté par la métaplasie fibreuse. La raison de l'apparition de ce processus est également associée à une diminution du nombre de protéoglycanes et, par conséquent, de molécules d'eau dans le disque. Prédisposition à la métaplasie fibreuse, c'est-à-dire à vieillissement prématuré disque intervertébral ont races de chiens chondrodystrophiques.

Les maladies des disques intervertébraux sont divisées en 2 types.

La discopathie intervertébrale de type 1 de Hansen est une extrusion (hernie) du contenu du disque, c'est-à-dire le nucleus pulposus, dans la lumière du canal rachidien, ce qui entraîne une compression de la moelle épinière. Le processus de perte du contenu du disque se produit assez rapidement ou même à une vitesse fulgurante, ce qui caractérise l'évolution aiguë de la maladie et le développement des signes cliniques correspondants. Les chiens d'âge moyen de 2 à 6 ans sont prédisposés à ce type de discopathie intervertébrale, et il s'agit le plus souvent de races de chiens chondrodystrophiques, telles que les teckels, les bouledogues, les carlins. Chez ces races de chiens, les changements discaux dégénératifs peuvent commencer à jeune âgeà partir de 3 mois environ. Par conséquent, il n'est pas rare d'amener des chiens avec une hernie discale qui ne sont pas inclus dans ce qui précède catégorie d'âge, par exemple, à l'âge d'un an.

Dans 65 à 71 % des cas, les hernies discales se forment au niveau de Th 11 et L2. (Brown N.O., HelphreyM.L., 1977, Hoerlein B.F. Oliver J.E., 1987). La prochaine place dans la fréquence des dommages (6-7%) est occupée par la partie crânienne de la colonne cervicale (C2-C3 et C3-C4). En troisième position se trouvent les vertèbres lombaires (L2-L3 et L3-L4) (Hoerlein B.F., 1987). Célébrer presque absence totale hernies discales au niveau des Th 1-Th 10, ce qui s'explique par la présence coffre et un ligament qui fixe les têtes des côtes du même nom.

La discopathie intervertébrale de type 2 de Hansen est caractérisée par un renflement progressif de l'annulus fibrosus dans la lumière du canal rachidien sans rupture, ce qui entraîne une compression progressive de la moelle épinière.

Ce type de maladie se caractérise par une évolution lente et progressive, survient chez les chiens âgés à partir de 6-7 ans. Les changements discaux dégénératifs dans ce type de maladie se produisent progressivement. Prédisposé à ce type de races de chiens non chondrodystrophiques, telles que les bergers allemands et d'Europe de l'Est, le Labrador, le Golden Retriever.

La maladie du disque intervertébral de Hansen de type 2 comprend également une sténose dégénérative de la colonne lombo-sacrée (syndrome de la queue de cheval) ou une sténose lombo-sacrée. Avec cette pathologie, entre la dernière vertèbre lombaire et le sacrum (segment L7-S1), le disque intervertébral subit changements dégénératifs et il se gonfle dans la lumière du canal rachidien avec compression des nerfs dans ce segment - compression de la queue de cheval. Ce type de maladie du disque intervertébral fait référence au type Hansen 2 avec la formation d'ostéophytes dans la zone des foramens et d'ostéophytes dans la zone des plateaux vertébraux. Les chiens d'âge moyen et âgés des races suivantes sont prédisposés à la sténose lombo-sacrée : berger allemand, labrador retriever, border collie.

Signes cliniques

Les signes cliniques de la discopathie intervertébrale dépendent de la localisation du problème, du type de maladie et du degré de compression de la moelle épinière.

Avec la maladie du disque intervertébral de Hansen de type 1, l'animal peut ressentir de la douleur et des troubles neurologiques sous la forme d'un affaiblissement et d'un manque de fonction motrice des membres, d'une diminution ou d'une absence de sensibilité à la douleur profonde, d'une fonction urinaire altérée. Chez ces animaux, on observe souvent une hyperesthésie - douleur dans la région du segment de la colonne vertébrale où la hernie est tombée. La douleur se développe en raison de la compression des racines nerveuses ou des membranes de la moelle épinière. Si la hernie est tombée de manière inégale, c'est-à-dire vers la droite ou côté gauche canal rachidien, le déficit neurologique peut être plus prononcé du côté du prolapsus herniaire.

La maladie du disque intervertébral de Hansen de type 1 se caractérise par une évolution aiguë, le plus souvent avec le développement d'un syndrome de douleur vive et d'un déficit neurologique. Aux premiers stades de la maladie Signes cliniquesà première vue, ils peuvent être atypiques pour cette pathologie et ressembler à des douleurs dans la cavité abdominale dues à la manifestation d'une hyperesthésie. De plus, avec le développement de la compression, des troubles neurologiques seront déjà observés, selon la localisation du problème.

Dans la maladie du disque intervertébral de Hansen de type 2, les signes cliniques seront similaires à ceux de Hansen de type 1, mais l'évolution de la maladie se développera lentement, ils dépendront également de la localisation du problème.

La lésion par compression de la moelle épinière dans la discopathie intervertébrale se caractérise par :

Pour la maladie du disque intervertébral de Hansen de type 1 ou de type 2 dans région cervicale de la colonne vertébrale dans le segment de 1 à 5 vertèbres cervicales chez les animaux, les signes cliniques suivants sont observés: syndrome douloureux, ataxie proprioceptive, avec compression centrale, violation de la fonction motrice de tous les membres - une tétraparésie peut se développer et avec compression sur un côté - hémiparésie. Lors d'un examen neurologique, tous les réflexes des membres seront renforcés. Une spasticité et une hypertonicité de tous les membres peuvent également être observées.

Ces signes cliniques sont caractéristiques de tous les types de discopathie intervertébrale, la différence se fera dans l'évolution des signes cliniques : avec Hansen de type 1, les signes cliniques vont évoluer rapidement et le degré de déficit neurologique peut passer de 1 à 5 en quelques minutes . Avec Hansen de type 2, l'évolution de la maladie est toujours chronique, le déficit neurologique progresse progressivement.

Habituellement, à la réception, ces animaux ne peuvent montrer de la douleur qu'en tournant le cou, en soulevant le chien dans ses bras ou tout autre mouvement - c'est le stade initial de la maladie. Dans ce cas, ils parlent du premier degré de déficit neurologique.

À l'avenir, le chien pourrait développer des signes cliniques plus graves. Il peut y avoir une perte de capacité de mouvement, qui se traduit par une ataxie proprioceptive de tous les membres avec présence d'une sensibilité profonde à la douleur. Si la hernie ou la saillie est située dans la moitié droite ou gauche du canal rachidien, le déficit neurologique des membres peut être observé davantage du côté de la hernie ou de la saillie. Dans ce segment de la colonne vertébrale, il est extrêmement rare qu'un problème de compression puisse entraîner une tétraplégie avec une perte de sensibilité à la douleur profonde, car le canal rachidien est ici assez large. Les réflexes des membres dans ce cas sont améliorés.

En cas de discopathie du segment C6-T2 (de la sixième vertèbre cervicale à la deuxième vertèbre thoracique), les signes cliniques seront similaires, mais il existe également des spécificités. Un signe clinique caractéristique similaire est la douleur lorsque le cou bouge, c'est-à-dire lorsque le chien est relevé. La particularité réside dans les résultats d'un examen neurologique : on observe une ataxie proprioceptive, une diminution de la sensibilité des membres thoraciques, et des inégalités. C'est-à-dire que la sensibilité et la diminution des réflexes seront plus prononcées du côté du prolapsus de la hernie. Lors d'un examen neurologique, les réflexes des membres thoraciques seront réduits, puisque dans ce segment de la moelle épinière racines nerveuses qui forment le plexus brachial, et les réflexes des membres pelviens seront améliorés.

Les problèmes d'innervation de la vessie dans les pathologies de compression de la région cervicale sont extrêmement rares ou seulement dans des cas particulièrement avancés.

En cas de maladie discale intervertébrale dans le segment T3-L3 (de la troisième vertèbre thoracique à la troisième vertèbre lombaire), les membres thoraciques seront intacts, c'est-à-dire sans modifications. Chez ces animaux, au stade initial, des douleurs dans le dos, des douleurs lors des mouvements et une démarche voûtée peuvent se développer. Avec plus stades sévères il existe une ataxie proprioceptive des membres pelviens, leur fonction motrice est perturbée, des troubles de la miction, son atonie, une diminution ou une absence de sensibilité à la douleur profonde sont notés. Les réflexes des membres pelviens sont améliorés ou normaux.

En cas de maladie des disques intervertébraux dans le segment L4-S3 - la «cauda equina» (de la quatrième vertèbre lombaire au sacrum), des signes de lésion du neurone périphérique sont observés, c'est-à-dire que les membres thoraciques seront intacts , et les réflexes sur les membres pelviens sont réduits ou absents. Il peut y avoir syndrome douloureux, ataxie proprioceptive et parésie ou paralysie avec diminution ou absence de sensibilité à la douleur profonde. Une lésion de compression dans ce segment de la moelle épinière entraîne un dysfonctionnement de l'épaississement lombo-sacré, respectivement, un déficit neurologique des nerfs fémoral, sciatique, pudendal et pelvien. Ces animaux se développent rapidement atrophie musculaire, tonus réduit ou absent du sphincter anal et de la vessie. Une atonie de la vessie peut se développer, l'acte d'uriner et de déféquer est perturbé.

Les dommages aux segments caudaux de la queue de cheval sont caractérisés par une altération de la fonction des nerfs sciatique, pudendal, pelvien et caudal. Parce que nerf fémoral bien qu'ils ne soient pas affectés, les animaux conservent la capacité de marcher, mais les jarrets seront abaissés. Le réflexe rotulien est normal.

Dans les maladies des disques intervertébraux, il est d'usage d'utiliser la gradation suivante pour déterminer le degré de déficit neurologique :

1 degré - l'animal n'a qu'un syndrome douloureux sans déficit neurologique;

2 degrés - syndrome douloureux et degré doux déficit neurologique - ataxie (perturbation de la marche);

Grade 3 - tétraparésie ou paraparésie, miction altérée;

4 degrés - tétraplégie ou paraplégie en présence d'une sensibilité à la douleur profonde;

5 degrés - la sensibilité à la douleur profonde est absente;

6 degrés - la sensibilité à la douleur profonde est absente pendant plus de 48 heures.

Diagnostique

Des problèmes de diagnostic de la maladie du disque intervertébral peuvent survenir dans les premiers stades avec des déficits neurologiques de grade 1. Au début de la maladie, les signes cliniques peuvent être atypiques et souvent présents uniquement syndrome douloureux. Lorsqu'un déficit neurologique apparaît, il n'y a généralement pas de problèmes de diagnostic.

La maladie des disques intervertébraux peut être diagnostiquée par un examen neurologique de l'animal et des études spéciales.

Lors de l'examen, nous déterminons le degré de déficit neurologique, la localisation approximative de la compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses, ce qui est important pour des recherches ultérieures. Le pronostic de récupération de l'animal dépend du degré de déficit neurologique.

Les études spéciales pour détecter la maladie sont les rayons X, la myélographie, la tomodensitométrie (CT) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et, dans certains cas, le myélo-CT.

L'examen aux rayons X peut être instructif pour identifier ce problème, mais il ne donne pas une localisation exacte du contenu prolapsus de la hernie.

Les signes radiographiques de la maladie du disque intervertébral de Hansen de type 1 comprennent un rétrécissement de l'espace intervertébral, des foramens intervertébraux et de l'espace entre les processus articulaires. Si le noyau du disque prolapsus a subi une calcification, on peut parfois le voir dans le canal rachidien, mais cela est extrêmement rare. Avec la maladie du disque intervertébral de Hansen de type 2, une image différente peut être observée sur les radiographies. À problèmes chroniques les signes typiques, outre le rétrécissement de l'espace intervertébral et des trous, sont la sclérose des plaques articulaires des vertèbres, la formation d'ostéophytes, la spondylose, etc. Ceci est particulièrement prononcé avec la sténose lombo-sacrée ("syndrome de la queue de cheval").

Pour identifier le foyer de compression, la radiographie n'est pas fiable. Dans ce cas, utilisez la myélographie, l'IRM ou la TDM.

La myélographie est la méthode standard dans le diagnostic des hernies discales. À la suite de l'étude, dans les endroits de compression de la moelle épinière, vous pouvez remarquer un affaiblissement ou un manque de contraste. Cette méthode de diagnostic a ses inconvénients - elle est invasive et ne permet pas une très bonne visualisation de la zone touchée en présence d'hémorragie et d'œdème de la moelle épinière.

La méthode la plus informative pour diagnostiquer les maladies des disques intervertébraux est l'IRM ou la TDM. Ces études sont plus précises et en même temps non invasives.

Sur le tomodensitométrie l'extrusion du disque intervertébral apparaîtra comme un point lumineux (signal faible). Dans différents plans au scanner, les disques intervertébraux herniés peuvent être clairement interprétés en coupes sagittale, axiale et coronale. Il est possible de déterminer clairement sa longueur et son emplacement, ce qui donne plus d'informations pour le traitement qu'une radiographie conventionnelle. Dans certains cas, lorsqu'une hernie discale ressemble à une masse extradurale avec une forte atténuation du signal, par exemple le contenu d'un disque avec du sang, il est logique d'effectuer un myélo-CT.

Le diagnostic IRM des maladies des disques intervertébraux permet de mieux voir la blessure ou toute autre conséquence d'une hernie ou d'une compression prolongée de la moelle épinière. À l'aide du diagnostic IRM, il est possible de reconnaître une dégénérescence précoce du disque intervertébral : en mode T2, le disque aura une diminution de l'intensité du signal - le disque sera sombre. Le contenu du disque qui est tombé en mode T2 dans la lumière du canal rachidien sera également sombre, et par la suite la hernie tombera - l'œdème, la nécrose ou l'inflammation auront un signal hyperintense. À l'aide du diagnostic IRM, il est possible d'évaluer le pronostic de récupération: si le signal hyperintense de la moelle épinière est égal ou supérieur à la longueur du corps L2 (deuxième vertèbre lombaire), alors le pronostic de récupération est de 55 %, et avec une perte de sensibilité à la douleur profonde, seulement 10 %.

Traitement

Le traitement de la discopathie intervertébrale peut être thérapeutique ou chirurgical. Le choix du traitement dépend principalement de l'état neurologique du patient et de la fréquence de récidive de la maladie.

Le traitement thérapeutique est utilisé pour le premier degré de déficit neurologique ou passant au second. Un tel traitement consiste à limiter la mobilité et l'utilisation d'analgésiques et d'anti-inflammatoires. Dans le groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens, une liste assez longue est utilisée, mais dans notre clinique, Loxicom ou Previcox sont le plus souvent utilisés.

Parmi les corticostéroïdes, il est recommandé d'utiliser la méthylprednisolone ou la prednisolone. À traitement thérapeutique il est nécessaire de comprendre le risque de détérioration de l'état neurologique de l'animal, surtout si le régime de restriction des mouvements n'est pas respecté.

Il est important de savoir qu'il est impossible de remettre la substance du disque intervertébral dans sa position anatomique avec des médicaments.

Le plus souvent, seul un traitement chirurgical permet une guérison complète. un traitement conservateur nous essayons de ne pas provoquer de nouveau prolapsus du nucleus pulposus altéré et de soulager l'œdème de la moelle épinière.

Le traitement chirurgical consiste à décompresser et retirer une partie du disque ou le contenu du disque tombé.

Le type de traitement chirurgical dépend de la colonne vertébrale et du type de maladie discale intervertébrale elle-même.

En cas de discopathie de Hansen type 1, à partir du 2ème degré de déficit neurologique, on utilise :

• hémilaminectomie;
• minihémilaminectomie;
• coupe ventrale (fente ventrale).

Hémilaminectomie Et minihémilaminectomie sont utilisés pour les hernies discales dans les régions thoracique et lombaire.

Avancement de l'opération :

Incision cutanée à une distance de 2-3 cm des apophyses épineuses. Le fascia superficiel est sectionné de manière mousse et l'accès au fascia lombo-spinal est ouvert, puis il est disséqué à une distance de 1 cm du côté des apophyses épineuses.

À cet endroit, les muscles sont séparés des processus épineux et articulaires par une méthode contondante, sans toucher le nerf spinal émergeant du foramen intervertébral et vaisseau sanguin. La mastoïde crânienne et les processus articulaires sont retirés. Un espace osseux se forme à la place des processus retirés.

Les deux méthodes sont similaires en termes d'accès chirurgical, mais il existe une différence fondamentale entre elles. La minihémilaminectomie est moins traumatisante, c'est-à-dire que les effets iatrogènes sur la moelle épinière sont minimes.

Il est utilisé pour une hernie discale dans la colonne cervicale.

Avancement de l'opération :

Incision linéaire de la peau du larynx au sternum. Les muscles sont séparés par une méthode contondante (sternocéphalique, sternohyoïdien). Déplacez la trachée et l'œsophage dans côté gauche. De plus, entre les muscles longs appariés de la tête, l'accès est fait au muscle long apparié du cou, dont les fibres sont attachées obliquement à vertèbres cervicales. Produire la formation d'un coupe-os écart osseux. La longueur de l'espace est de 1/4 à 1/3 de la longueur du corps vertébral de chaque côté, la largeur, selon la taille du chien, est de 3 à 5 mm, mais pas plus de la moitié de la largeur du corps vertébral. Ensuite, la plaie chirurgicale est suturée.

Dans le syndrome de sténose lombo-sacrée "cauda equina" décompresser L7-S1, retirer le contenu du prolapsus discal et une partie de l'annulus fibrosus.

Ensuite, le segment est stabilisé à l'aide d'aiguilles à tricoter avec du ciment inerte. Désormais, lors de la stabilisation, des fixateurs transpédiculaires ont été utilisés, qui se sont avérés être un type de fixation très fiable avec le moins de complications opératoires. Cette technique utilisé dans notre clinique.

Prévision

Le pronostic de la discopathie intervertébrale dépend de nombreux facteurs : le temps, le degré de déficit neurologique, etc.

Pronostic comparatif de guérison :

Image neurologique	Type de traitement	Pronostic du traitement thérapeutique	Pronostic du traitement chirurgical
Paraplégie, absence de HBG	24-48 heures - décompression chirurgicale. Plus de 48 heures - la chirurgie n'est pas recommandée	5%	24-48 heures - 45-76 %. Plus de 48 heures - 6-33%
Paraplégie, il y a HBG. Pas de sensibilité de surface	Décompression chirurgicale	50%	86-89%
Paraplégie, HBG présent	Décompression chirurgicale	51%	79-96%
Paraparésie, manque de fonction de mouvement	Décompression chirurgicale	55-85%	83-95%
Paraparésie, il y a une fonction de mouvement	Traitement thérapeutique	55-85%	83-95%
Syndrome douloureux uniquement	Traitement thérapeutique	55-85%	83-95%

Cas clinique de traitement du BMPD chez un teckel

Un teckel nommé Nice a été admis à Pride le 13/06/2017 avec le fait qu'il y a une semaine, elle est devenue plus contrainte, et la veille du rendez-vous, elle a cessé de marcher. Lors du rendez-vous avec un neurologue orthopédiste, un examen neurologique a été effectué, à la suite duquel un déficit neurologique des deux membres pelviens du 2e degré, se transformant en troisième, a été détecté, et un diagnostic préliminaire a été posé - maladie du disque intervertébral chez la colonne thoraco-lombaire. Après un examen obligatoire avant l'anesthésie, Nice a été envoyé pour une tomodensitométrie.

Selon l'examen CT, une hernie discale intervertébrale Th13-L1 a été confirmée à gauche avec extrusion du noyau et chevauchement visible du canal rachidien jusqu'à 60-80%. Avec ce degré d'occlusion du canal rachidien, il est très important d'effectuer un traitement chirurgical le plus tôt possible afin d'obtenir meilleur résultat. Et le même jour, un neurochirurgien a effectué une opération d'hémilaminectomie, qui consiste en une décompression et une élimination du contenu prolapsus du disque.

Après l'opération, Nice est restée sous la surveillance des médecins de l'hôpital et le lendemain, elle est rentrée chez elle. Maintenant Nice est en réhabilitation et se redresse.

Chirurgien vétérinaire, spécialiste en traumatologie, orthopédie et neurologie Maslova E.S.
Anesthésiste vétérinaire Orlovskaya M.V.