Pression atmosphérique. L'effet de l'altitude sur le corps humain

"La seule chose qui vaut mieux que les montagnes, ce sont les montagnes", disent beaucoup de ceux qui se sont retrouvés au moins une fois seuls avec ces durs géants. Mais quelle que soit la force de notre perception émotionnelle, il n’en demeure pas moins qu’en altitude le corps commence à fonctionner différemment.
Il y a 20 ans se produisait l’une des tragédies les plus célèbres de l’histoire de l’alpinisme mondial. Le 11 mai 1996, huit alpinistes sont morts en gravissant la plus haute montagne du monde.
Que nous arrive-t-il dans les hautes terres, pourquoi, malgré l'air pur des montagnes, nous commençons à étouffer et comment gravir l'Everest sans oxygène - lisez notre matériel.

Manque d'oxygène

Beaucoup d’entre nous se sont retrouvés au moins une fois en montagne, et même pas forcément en très haute altitude. Et à notre arrivée, nous nous sommes sentis « hors de propos » - dépassés et léthargiques. Mais après un ou deux jours, ces symptômes désagréables passés par eux-mêmes. Pourquoi cela arrive-t-il?

Étant donné que nous nous habituons à une pression atmosphérique élevée, vivant dans une ville presque sur un plateau (pour Moscou, cela représente une moyenne de 156 mètres au-dessus du niveau de la mer), lorsque nous entrons dans des zones montagneuses, notre corps est stressé.

En effet, le climat de montagne est avant tout caractérisé par une pression atmosphérique basse et un air plus raréfié qu'au niveau de la mer. Contrairement à la croyance populaire, la quantité d’oxygène dans l’air ne change pas avec l’altitude ; seule sa pression partielle (tension) diminue.

Autrement dit, lorsque nous respirons de l’air raréfié, l’oxygène n’est pas absorbé aussi bien qu’à basse altitude. En conséquence, la quantité d'oxygène entrant dans le corps diminue - une personne souffre d'un manque d'oxygène.

C’est pourquoi, lorsque nous venons à la montagne, au lieu de profiter de la joie de l’air pur qui remplit nos poumons, nous ressentons souvent des maux de tête, des nausées, un essoufflement et une fatigue intense, même lors d’une courte marche.

Manque d'oxygène (hypoxie)– un état de manque d’oxygène de l’organisme tout entier et des organes et tissus individuels provoqué par divers facteurs: retenir sa respiration, conditions douloureuses, faible teneur en oxygène dans l'atmosphère.

Et plus nous montons haut et vite, plus les conséquences sur la santé peuvent être graves. À haute altitude, il existe un risque de développer le mal des montagnes.

Quelles sont les hauteurs :

• jusqu'à 1500 mètres – Basses altitudes (même avec un travail intense, il n'y a pas de changements physiologiques) ;
• 1 500-2 500 mètres – intermédiaire (perceptible changements physiologiques, la saturation en oxygène du sang est inférieure à 90 % (normale), le risque de mal des montagnes est faible );
• 2 500-3 500 mètres – hautes altitudes (le mal des montagnes se développe avec une ascension rapide) ;
• 3 500 à 5 800 mètres – très hautes altitudes (le mal des montagnes se développe souvent, la saturation en oxygène du sang est inférieure à 90 pour cent, une hypoxémie importante (diminution de la concentration d'oxygène dans le sang pendant l'exercice) ;
• au-dessus de 5800 mètres – altitudes extrêmes (hypoxémie sévère au repos, détérioration progressive, malgré une acclimatation maximale, un séjour constant à de telles altitudes est impossible).

Maladie de l'altitude– une affection douloureuse associée à un manque d’oxygène dû à une diminution de la pression partielle d’oxygène dans l’air inhalé. Se rencontre en haute montagne, à partir d'environ 2 000 mètres d'altitude.

Everest sans oxygène

Le plus haut sommet du monde fait rêver de nombreux grimpeurs. La prise de conscience de la masse invaincue d'une hauteur de 8848 mètres excite les esprits depuis le début du siècle dernier. Cependant, pour la première fois, l'homme n'a atteint son sommet qu'au milieu du XXe siècle - le 29 mai 1953, la montagne a finalement été conquise par le Néo-Zélandais Edmund Hillary et le Sherpa népalais Tenzing Norgay.

À l'été 1980, une personne a surmonté un autre obstacle: le célèbre grimpeur italien Reinhold Massner a gravi l'Everest sans oxygène auxiliaire dans des bouteilles spéciales utilisées lors des ascensions.

De nombreux grimpeurs professionnels, ainsi que des médecins, prêtent attention à la différence de sensations des deux grimpeurs - Norgay et Massner - lorsqu'ils atteignent le sommet.

D'après les mémoires de Tenzing Norgay, « le soleil brillait et le ciel - de toute ma vie je n'avais jamais vu un ciel plus bleu ! J'ai baissé les yeux et j'ai reconnu des lieux mémorables des expéditions passées... De tous côtés autour de nous se trouvaient les gens. le grand Himalaya... Jamais auparavant je n'ai vu un tel spectacle et je ne verrai jamais rien de plus – sauvage, beau et terrible.

Et voici les souvenirs de Messner du même sommet. "Je m'enfonce dans la neige, lourd comme une pierre de fatigue... Mais il n'y a pas de repos ici. Je suis épuisé et épuisé jusqu'à la limite... Encore une demi-heure - et j'ai fini... Il est temps de partir. Je ne sens pas la grandeur de ce qui se passe. Je suis trop fatigué pour ça.

Qu’est-ce qui a causé une différence si significative dans les descriptions de l’ascension triomphale des deux grimpeurs ? La réponse est simple : Reinhold Massner, contrairement à Norgay et Hillary, ne respirait pas d'oxygène.

Inhaler au sommet de l’Everest apportera trois fois moins d’oxygène au cerveau qu’au niveau de la mer. C'est pourquoi la plupart des grimpeurs préfèrent conquérir les sommets avec des bouteilles d'oxygène.

Aux huit mille (sommets au-dessus de 8 000 mètres), il y a ce qu'on appelle la zone de la mort - une altitude à laquelle, en raison du froid et du manque d'oxygène, une personne ne peut pas rester longtemps.

De nombreux grimpeurs notent que faire les choses les plus simples : attacher ses bottes, faire bouillir de l'eau ou s'habiller devient extrêmement difficile.

C’est en cas de manque d’oxygène que notre cerveau souffre le plus. Il utilise 10 fois plus d’oxygène que toutes les autres parties du corps réunies. Au-dessus de 7 500 mètres, une personne reçoit si peu d’oxygène qu’une perturbation du flux sanguin vers le cerveau et un gonflement du cerveau peuvent survenir.

Œdème cérébral – processus pathologique, se manifestant par une accumulation excessive de liquide dans les cellules du cerveau ou moelle épinière et l'espace intercellulaire, augmentant le volume du cerveau.

À plus de 6 000 mètres d’altitude, le cerveau souffre tellement que des crises de folie passagères peuvent survenir. Une réaction lente peut donner lieu à de l’agitation, voire à un comportement inapproprié.

Par exemple, le guide et grimpeur américain le plus expérimenté, Scott Fischer, ayant probablement souffert d'un œdème cérébral à plus de 7 000 mètres d'altitude, a demandé à lui appeler un hélicoptère pour une évacuation. Bien que dans en bonne condition N'importe qui, même un grimpeur peu expérimenté, sait parfaitement que les hélicoptères ne peuvent pas voler à une telle hauteur. Cet incident s'est produit lors de la tristement célèbre ascension de l'Everest en 1996, lorsque huit alpinistes sont morts lors d'une tempête lors de la descente.

Cette tragédie est devenue largement connue en raison du grand nombre de grimpeurs décédés. L'ascension du 11 mai 1996 a fait 8 morts, dont deux guides. Ce jour-là, plusieurs expéditions commerciales gravirent simultanément le sommet. Les participants à de telles expéditions paient de l'argent aux guides et ceux-ci, à leur tour, offrent à leurs clients un maximum de sécurité et de confort au quotidien tout au long du parcours.

La plupart des participants à l'ascension de 1996 n'étaient pas des grimpeurs professionnels et dépendaient fortement de l'oxygène auxiliaire en bouteille. Selon différents témoignages, 34 personnes seraient simultanément sorties ce jour-là à l'assaut du sommet, ce qui retarderait considérablement l'ascension. En conséquence, le dernier grimpeur a atteint le sommet après 16h00. Temps critique L'heure de lever est 13h00, après cette heure les guides sont tenus de faire rebrousser chemin aux clients afin d'avoir le temps de descendre tant qu'il fait encore jour. Il y a 20 ans, aucun des deux guides ne donnait un tel ordre à temps.

En raison de l'ascension tardive, de nombreux participants n'avaient plus d'oxygène pour la descente, au cours de laquelle un puissant ouragan a frappé la montagne. En conséquence, après minuit, de nombreux alpinistes se trouvaient encore à flanc de montagne. Sans oxygène et sans visibilité, ils n’ont pas pu trouver leur chemin vers le camp. Certains d’entre eux ont été secourus à eux seuls par l’alpiniste professionnel Anatoly Boukreev. Huit personnes sont mortes sur la montagne à cause de l'hypothermie et du manque d'oxygène.

Sauter de la stratosphère

La stratosphère est une couche de l'atmosphère située entre 11 000 et 50 000 mètres d'altitude. C'est dans la stratosphère que se situe la couche qui détermine la limite supérieure de la vie dans la biosphère. En d’autres termes, aucun organisme vivant ne peut survivre au-delà de ce point.

Le 14 octobre 2012, le parachutiste autrichien Felix Baumgartner a fait un saut depuis la stratosphère.

Il a établi un record de hauteur de saut, de distance parcourue en chute libre (plus de 36 000 mètres), et est également devenu la première personne à franchir le mur du son sans véhicule.

Le ballon stratosphérique a soulevé Baumgartner dans une capsule pressurisée à une altitude de près de 39 000 mètres. L'une des principales difficultés d'un tel saut était qu'une personne était obligée de rester longtemps au-dessus de la ligne Armstrong à une altitude d'environ 19 000 mètres.

À cette altitude, la pression atmosphérique n’est que de 47 millimètres de mercure et l’eau bout à 37 degrés Celsius. La dépressurisation à des altitudes supérieures à 18 900 mètres entraîne une ébullition du sang.

En raison de ces conditions difficiles, Baumgartner fut équipé comme astronaute. Avec l'équipement, il pesait 118 kilogrammes. Sa combinaison était équipée d'un système d'alimentation en oxygène, d'un altimètre et d'un casque en verre chauffé et hautement teinté pour la protection contre les ultraviolets.

À propos de l’air des montagnes et de l’acclimatation

Et pourtant, notre corps peut s’adapter à des conditions très difficiles, notamment à haute altitude. Afin d'être à une altitude de plus de 2500-3000 mètres sans conséquences sérieuses, la personne moyenne a besoin d'un à quatre jours d'acclimatation.

Quant aux altitudes supérieures à 5000 mètres, il est quasiment impossible de s'y adapter normalement, on ne peut donc y rester que pour une durée limitée. Le corps à de telles altitudes n’est pas capable de se reposer et de récupérer.

Est-il possible de réduire les risques pour la santé en restant en hauteur et comment le faire ? En règle générale, tous les problèmes de santé en montagne commencent par une préparation insuffisante ou inappropriée du corps, à savoir un manque d'acclimatation.

L'acclimatation est la somme des réactions adaptatives-compensatoires du corps, grâce auxquelles une bonne santé est maintenue état général, le poids, les performances normales et l'état psychologique sont maintenus.

De nombreux médecins et grimpeurs pensent que la meilleure façon de s'adapter à l'altitude est de prendre de l'altitude progressivement : faire plusieurs ascensions, atteignant des hauteurs de plus en plus élevées, puis descendre et se reposer le plus bas possible.

Imaginons une situation : un voyageur qui décide de conquérir l'Elbrouz, le plus haut sommet d'Europe, commence son voyage depuis Moscou à 156 mètres d'altitude. Et en quatre jours, il s'avère qu'il fait 5642 mètres.

Et bien que l'adaptation à l'altitude soit génétiquement ancrée en nous, un alpiniste aussi imprudent est confronté à plusieurs jours de rythme cardiaque rapide, d'insomnie et de maux de tête. Mais pour un grimpeur qui réserve au moins une semaine à l'ascension, ces problèmes seront réduits au minimum.

Alors qu'un habitant des régions montagneuses de Kabardino-Balkarie n'en aura pas du tout. Le sang des Highlanders contient naturellement plus d'érythrocytes (globules rouges) et leur capacité pulmonaire est en moyenne supérieure de deux litres.

Comment se protéger en montagne en ski ou en randonnée

• Prenez progressivement de l'altitude et évitez les changements brusques d'altitude ;
• Si vous ne vous sentez pas bien, réduisez le temps de conduite ou de marche, faites davantage de haltes, buvez du thé chaud ;
• En raison de la hauteur rayonnement ultraviolet Vous pouvez avoir une brûlure à la rétine. Pour éviter cela en montagne, vous devez utiliser Des lunettes de soleil et coiffure ;
• Les bananes, le chocolat, le muesli, les céréales et les noix aident à lutter contre le manque d'oxygène ;
• Vous ne devez pas boire de boissons alcoolisées en altitude - elles augmentent la déshydratation du corps et aggravent le manque d'oxygène.

Un autre fait intéressant et, à première vue, évident est que dans les montagnes, une personne se déplace beaucoup plus lentement que dans la plaine. Dans la vie normale, nous marchons à une vitesse d’environ 5 kilomètres par heure. Cela signifie que nous parcourons une distance d'un kilomètre en 12 minutes.

Pour gravir le sommet de l'Elbrouz (5 642 mètres), à partir d'une hauteur de 3 800 mètres, il faudra en moyenne environ 12 heures à une personne acclimatée et en bonne santé. Autrement dit, la vitesse chutera à 130 mètres par heure par rapport à la normale.

En comparant ces chiffres, il n’est pas difficile de comprendre à quel point l’altitude affecte notre corps.

Pourquoi est-ce que plus on monte, plus il fait froid ?

Même ceux qui ne sont jamais allés en montagne connaissent une autre caractéristique de l'air des montagnes : plus il est haut, plus il fait froid. Pourquoi cela se produit-il, car plus près du soleil, l'air, au contraire, devrait se réchauffer davantage.

Le fait est que nous ressentons la chaleur non pas de l'air, il se réchauffe très mal, mais de la surface de la terre. C'est-à-dire que le rayon du soleil vient d'en haut, à travers l'air et ne le réchauffe pas.

Et la terre ou l'eau reçoit ce rayon, se réchauffe assez rapidement et dégage de la chaleur vers l'air. Par conséquent, plus nous sommes en hauteur par rapport à la plaine, moins nous recevons de chaleur de la terre.

Inna Lobanova

Dès qu'une personne escalade les montagnes et franchit une certaine barrière d'altitude (généralement à partir de 2 500 m d'altitude), elle est confrontée à une pression atmosphérique réduite et à une teneur en oxygène réduite. Une fois dans un environnement aussi hostile, le corps commence à s'adapter à ce qui se passe. Le processus s'accompagne d'une détérioration du bien-être et d'un état douloureux. C'est ce qu'on appelle le mal de l'altitude, et la période pendant laquelle le corps s'adapte aux hautes altitudes est acclimatation.

Essentiellement le mal de l'altitude Il s'agit d'une hypoxie de haute altitude, aggravée par l'activité physique et les conditions environnementales difficiles en montagne : stress physique, froid, alimentation limitée, humidité élevée.

À mesure que l’on prend de l’altitude, chaque respiration contient de moins en moins d’oxygène. Avec l'augmentation de l'activité physique en montagne, les besoins du corps en oxygène augmentent encore. Pendant le processus d'acclimatation corps humain essaie de s'adapter, et les éléments suivants surviennent :

• respiration rapide, augmentant les échanges gazeux dans les poumons;
• le nombre de globules rouges augmente et le sang transporte plus d’oxygène ;
• la fréquence cardiaque augmente et la pression artérielle augmente, le flux sanguin le sang artériel au cerveau et aux muscles.

Les changements dans les processus métaboliques et la composition du sang sont en réalité acclimatation. La principale acclimatation a lieu dans les 2-3 premiers jours en montagne. Après cela, une personne peut se débrouiller avec moins d’oxygène dans l’air et dépenser son énergie plus efficacement.

L'apparition du mal des montagnes est influencée non seulement par l'altitude, mais également par un certain nombre d'autres facteurs environnementaux :

Facteurs environnementaux qui provoquent le mineur

Froidet enhumidité obligé d'inhaler fréquemment et par petites portions, augmentant l'hypoxie. De plus, avec l'hypothermie, un œdème se produit également, comme dans le cas d'un œdème de haute altitude des poumons et du cerveau, ce qui réduit considérablement les capacités compensatoires du corps.

Vent la force de l'ouragan altère sérieusement la respiration et augmente l'hypothermie.

Dans un climat froid et humide, les symptômes du mal d’altitude apparaîtront à des altitudes plus basses que dans un climat sec et chaud.💧 Au Kamtchatka et en Patagonie, le mal des montagnes se manifeste déjà à une altitude de 1 000 à 1 500 m au-dessus du niveau de la mer. votre. m. Dans les Alpes - à partir de 2500 m, dans le Caucase à partir de 3000 m, dans les Andes à partir de 4000 m. ☀A titre de comparaison, prenons des montagnes au climat continental sec : net dans le Tien Shan le « mineur attrape » à 3 500 m, dans le Pamir à partir de 4 500 m, dans l'Himalaya il épargne jusqu'à 5 000 m.

"Zone de la mort"

Si l'on fait la moyenne, à une altitude de 3 500 mètres, des symptômes désagréables apparaissent. Au-dessus de 4500 mètres, quelle que soit la condition physique d’une personne, Conséquences négatives influence de l'altitude. Au-delà de 6 500 mètres, l'acclimatation ne se produit pas ; "zone de la mort".

Pendant que le corps est en restructuration, la personne souffre d’hypoxie. Les cellules du cerveau sont particulièrement sensibles au manque d’oxygène. C’est pour cette raison que les maux de tête sont si fréquents chez les grimpeurs.

Qu’est-ce qui affecte les symptômes du mal des montagnes ?

ETcaractéristiques individuelles du corps. Les personnes nées/vivant en montagne tolèrent beaucoup mieux les hauteurs. Un exemple frappant en est les Sherpas au Népal, qui, sans bouteilles d'oxygène, transportent jusqu'à l'Everest et pas seulement presque toutes les affaires des grimpeurs et des expéditions, et parfois même les grimpeurs eux-mêmes :).

Parmi les habitants des plaines (comme vous et moi), il existe aussi des organismes plus ou moins résistants à l'altitude. Mais cette stabilité ne peut être testée que sur le terrain.

Âge. Il est bien connu que plus une personne est âgée, plus il lui est facile de supporter le « mineur ». Très probablement, cela est dû à une diminution générale de la demande en oxygène.

Sol. On pense qu'il est plus difficile pour les hommes de s'adapter aux conditions de haute altitude, tandis que les femmes sont généralement plus résistantes au stress et « passent » plus facilement à une consommation d'énergie efficace.

État général du corps. La situation est particulièrement aggravée par les maladies chroniques ou maladies aiguës voies respiratoires, problèmes de foie, de rate et de reins, diabète.

« DANSexpérience en haute altitude soulage les symptômes, même s'il ne s'agit pas d'un facteur déterminant. Par exemple, un grimpeur expérimenté souffrant de bronchite tolérera des hauteurs bien pires qu'un débutant en bonne santé.

Stabilité psychologique. Les alpinistes expérimentés comparent le mal des montagnes à une intoxication alcoolique, seulement très forte et prolongée. Sur cette base, beaucoup peuvent imaginer ce qui les attend en Haute Montagne :). Seulement, il n’y a ni salut ni remède à cela. Vous devrez endurer et une attitude positive vous sera très utile.

Facteurs externes

Vitesse de numérotation hauteur. C’est clair ici : plus vite nous progressons, pire ce sera. Il faut se donner le temps de se reconstruire et de s'adapter.

Effort physique pendant la montée. Les muscles ont besoin d’oxygène pour fonctionner, ce qui est déjà insuffisant. Plus il y a de sang dans les muscles, moins il y en a pour tout le reste. En raison d'un effort excessif, un œdème pulmonaire ou cérébral peut facilement se développer (formes extrêmes du mal des montagnes, dont nous parlerons plus loin).

Temps passé en altitude. Si l'adaptation se déroule correctement, dans 2 à 4 jours, votre santé sera plus proche de la normale. Cependant, les complications en alpinisme signalent que le corps ne peut pas faire face à l'acclimatation et chaque heure passée en altitude aggrave la situation.

Cette règle s'applique jusqu'à ce qu'on appelle la « zone de la mort », soit jusqu'à ~ 6 500 m, au-dessus de laquelle l'adaptation est impossible. Et là, il est important de descendre rapidement.

Facteurs « internes » dans le développement du mal des montagnes

Il y a un certain nombre de choses qui peuvent et doivent être contrôlées pour soulager les symptômes :

Alcool et caféine Ils réduisent TRÈS considérablement la résistance, principalement en raison d’un échange altéré d’eau et de sels. Nous vous recommandons fortement d’éviter de consommer ces substances lors de l’escalade.

Violation du régime eau-sel se produit toujours à haute altitude, car le corps augmente le volume sanguin et l'activité physique et les modifications de la membrane cellulaire modifient l'équilibre.Na, KEtCalifornie. aggravereuhQueCela n'en vaut pas la peine - cela accélère le développement de l'œdème.

P.Si vous souffrez de problèmes rénaux, le risque de développer un œdème pulmonaire et cérébral augmente.

Mauvaise alimentation . Le système digestif est l'un des premiers à souffrir du mineur ; l'absorption de l'eau, des protéines, des vitamines et surtout des graisses diminue. Il est vital pour un grimpeur de reconstituer ses réserves de liquides, de sels, de vitamines, de glucides et de protéines. Par conséquent, l’alimentation doit être variée, saine et légère.Éliminer graisses complexes - elles ne seront toujours pas digérées.Obtenez de l'énergie du simple et glucides complexes, le 2-3ème jour, veillez à introduire des protéines dans l'alimentation, ajoutez un peu de sel à l'eau. Buvez des vitamines et des compléments alimentaires contenant du calcium et du potassium.

>> Absolument irremplaçable heure douce et chaude au citron. La vitamine C augmente la résistance de l'organisme à l'altitude.

>> En savoir plus sur la distribution alimentaire et le métabolisme dans l'article : Nutrition en montagne.

Obésité souvent accompagnée de modifications du métabolisme, de problèmes hépatiques, etc. Les personnes en surpoids supportent plus difficilement les effets de l'altitude.

P. problèmes de circulation sanguine rotation . Même saignement mineur peut avoir un effet néfaste sur le grimpeur, entraînant une hypothermie, une hypoxie et un œdème.

À PROPOSnotera spécifiquement problèmes chroniques avec des organes de dépôt de sang : foie et rate. C'était d'ici le premier jourL’hypoxie de haute altitude libère des globules rouges, qui assurent le « premier niveau » de protection et d’adaptation. Si vous avez des problèmes avec ces organes, vous devez y réfléchir à deux fois avant de grimper.

Œdème pulmonaire et cérébral

Ironiquement, ce sont précisément les mécanismes d'adaptation du corps aux hautes altitudes qui peuvent conduire à Problèmes sérieux avec la santé. Promotion pression artérielle et le volume sanguin total ne dure pas indéfiniment - il existe une limite appelée barrière compensatoire. Rester en altitude une fois la limite atteinte entraîne un gonflement des tissus, principalement du cerveau et des poumons. Lorsque la limite de compensation est atteinte, la perméabilité des vaisseaux sanguins et des membranes cellulaires augmente, et l'augmentation de la pression artérielle renforce cet effet : le plasma sanguin pénètre dans les tissus et le sang s'épaissit. Cela provoque un gonflement. Les plus dangereux sont l'œdème cérébral et l'œdème pulmonaire.

Œdème pulmonaire

ou Œdème pulmonaire de haute altitude (HAPE)-V Le liquide non vasculaire commence à s'accumuler dans les alvéoles des poumons et le volume pulmonaire diminue. En conséquence, l'hypoxie augmente. Panneaux:

• Crises d'étouffement sévères et douloureuses.
• Essoufflement sévère même sans activité physique.
• Une forte augmentation de la respiration (peu profonde, bouillonnante, audible à distance).
• Rythme cardiaque rapide dû au manque d’oxygène.
• D'abord, de la toux, puis une toux avec une respiration sifflante sévère et la libération d'expectorations mousseuses et roses ; etc.

En l’absence de soins médicaux, cela peut entraîner la mort. La mort arrive en raison d'une asphyxie due à un moussage excessif.

Œdème cérébral

ouŒdème cérébral de haute altitude ( HACE) . Il y a un pour les mêmes raisons. Le liquide libéré commence à exercer une pression sur le cortex cérébral de l'intérieur, le pressant contre le crâne, ce qui entraîne une perturbation des centres nerveux et peut être fatal.

La mort arrive due à la compression du cervelet dans le tronc de la moelle épinière ou à la compression du cortex par la voûte crânienne.

Respirer en altitude

De plus, à haute altitude, les grimpeurs se réveillent la nuit parce qu’ils ne peuvent pas respirer.

Pour saturer le corps en oxygène, la respiration s'accélère, entraînant une baisse des niveaux de dioxyde de carbone. Mais le CO 2 joue un rôle important dans la régulation de la respiration : il stimule le centre respiratoire du cerveau. Lorsque le grimpeur est éveillé, l'inspiration/expiration est régulée par la conscience et pendant le sommeil, uniquement par le centre respiratoire. Par conséquent, la nuit, il y a un phénomène appelé Cheyne-Stokes respire: la respiration s'arrête pendant quelques secondes (réponse du cerveau à un manque de CO 2 ), puis est remplacée par une série de respirations rapides et profondes et d'expirations superficielles (réponse à une baisse du taux d'O 2 ).

En fait, le grimpeur se réveille régulièrement d'une suffocation sévère, qui disparaît en une minute ou deux après que la conscience a repris le contrôle de sa respiration et que la personne s'est calmée.

Problèmes de respiration - réaction normaleà cause du manque d'oxygène.

Prévention du mal des montagnes

Que devez-vous faire pour minimiser les symptômes du mal de l’altitude en haute altitude ? Il existe un ensemble minimum de trois règles :

1. Ne continuez jamais à gravir des montagnes si vous présentez des symptômes du mal de l’altitude.
2. Assurez-vous de descendre si les symptômes s'aggravent
3. Si vous ne vous sentez pas bien sans raison, considérez cela comme le mal des montagnes.

Une bonne acclimatation

Arme principale contre les hautes altitudes —acclimatation correcte. On ne peut pas forcer les événements, le corps doit avoir le temps de s'adapter.

Au-dessus de 3500 m d'altitude, il ne faut pas prendre de l'altitude trop rapidement. Il est conseillé de grimper environ 500 m par jour, de se reposer suffisamment et de laisser au corps le temps de s'adapter. Tous les 2 jours après la traversée, il vaut mieux s'arrêter une journée. Profitez des vues environnantes et pratiquez l’entraînement alpin.

Si vous ne partez pas en randonnée en solo, vous devez tenir compte des caractéristiques individuelles des autres participants.

Il est déconseillé de voyager à haute altitude en peu de temps (hélicoptère, avion). Cependant, ce n'est pas toujours possible. Par exemple, lors d'un trekking au Pérou, vous devez immédiatement voler à une altitude de 3000 m. Si vous atteignez une hauteur de cette manière, vous devriez y passer 1 à 2 jours sans monter plus haut.

C'est très bien de respecter la règle des grimpeurs - "Marcher haut - dormir bas". Il est conseillé de prendre un peu d'altitude dans la journée, d'y passer du temps, tout en pratiquant une activité physique. Pour la nuit, descendre un peu plus bas (300 mètres). Nous obtenons un schéma de déplacement en vitesse dans les montagnes.

Médicaments contre le mal des montagnes

Médicaments pharmacologiques pour soulager/soulager les symptômes du mal des montagnes :

1. Diakarbe(acétazolamide ou diamox) est un médicament diurétique qui prévient l'enflure. Il a de nombreux effets secondaires et ne peut pas être utilisé à titre prophylactique. L'acétazolamide peut provoquer des convulsions car il élimine le potassium du corps. Doit être pris avec des médicaments contenant du potassium et du magnésium, par exemple : panangin ou asparkam.
2. Dexaméthasone- soulage les symptômes du mal de l'altitude, mais ne favorise en aucun cas l'acclimatation. Il a de nombreux effets secondaires et son utilisation est recommandée uniquement à ceux qui ne peuvent pas tolérer l’acétazolamide. Vous pouvez le prendre quelques heures avant de grimper.
3. N'importe lequel vasodilatateur(pour réduire la pression) avec le niveau le plus bas Effets secondaires(mais pas un complément alimentaire).

Pour la prévention L'extrait de ginkgo biloba (vasodilatateur), les antioxydants (tocophérol, acide ascorbique et acide lipoïque), la riboxine pour le soutien cardiaque, les feuilles de coca (disponibles dans les Andes) ou les préparations contenant l'extrait sont souvent utilisés.

N'oubliez pas qu'à haute altitude, vous devez toujours vous écouter et si vous vous sentez très mal, descendez immédiatement.

À une altitude de plusieurs kilomètres, une personne commence à ressentir un manque d'oxygène dans le sang - elle développe le mal de l'altitude ou des montagnes. Les grimpeurs expérimentés préviennent : ce n’est pas une blague ! Le manque d'oxygène peut avoir des conséquences irréversibles sur la santé, alors lorsque vous partez en montagne, n'oubliez pas la trousse de premiers secours et l'équipement de sécurité. C’est intéressant, mais cette maladie peut être détectée non seulement par se sentir pas bien, mais aussi en changeant les comportements. Mais tout d’abord.

Qu'est-ce que le mal de l'altitude

Entre eux, les grimpeurs appellent le mal d'altitude par des surnoms affectueux : alpiniste ou acclimatateur. Cependant, un diminutif en argot ne rend pas la maladie moins dangereuse. Le mal des montagnes est une hypoxie (manque d'oxygène des tissus corporels) lorsqu'on s'élève à une hauteur de 2,5 mille mètres. Ce problème se manifeste également par un manque de dioxyde de carbone (hypocapnie) et d'autres modifications dans les organes humains. Lorsque vous envisagez de conquérir le prochain sommet, emmenez dans votre groupe un grimpeur professionnel en haute altitude et un travailleur médical. Ces personnes peuvent vous sauver la vie.

À quelle altitude commence le manque d’oxygène ?

Hypertension artérielleà une altitude de 3000 mètres - c'est le premier symptôme du mal de l'altitude, selon les statistiques, qui peut survenir plus tôt - à partir de 2000 mètres d'altitude, ici tout dépend des conditions individuelles ( forme physique grimpeur, maladies chroniques, vitesse de montée, conditions météorologiques et autres facteurs). Les premiers signes peuvent être ressentis à une altitude de 1 500 mètres ; au-dessus de 2 500 mètres, le manque d'oxygène se manifeste avec toute sa force.

Symptômes

Examinons les symptômes du manque d'oxygène lors de la montée en altitude. En fonction du nombre de mètres parcourus, les symptômes du mal de l'altitude s'intensifient. Au début, on attribue tout à la fatigue, mais plus on monte haut, plus il est difficile d'ignorer les symptômes du mal de l'altitude. A 1500 mètres d'altitude, le pouls s'accélère et il y a une légère augmentation pression artérielle. Dans le même temps, le niveau d'oxygène dans le sang reste dans des limites acceptables.

Au-dessus de 2 500 mètres, les symptômes commencent à « prendre de l'ampleur » rapidement, notamment lorsqu'il s'agit d'une acclimatation à grande vitesse. Si l'ascension vers les montagnes s'effectue dans un court laps de temps pouvant aller jusqu'à 4 jours, alors les grimpeurs parlent d'un itinéraire techniquement difficile. A ce stade, les participants ont des problèmes avec systèmes nerveux Aie. Une personne peut ressentir une irritation et une agressivité accrue envers les autres participants.

S'il y a un changement de comportement, il est recommandé de vérifier système cardiovasculaire. Le pouls sera augmenté à 180 battements par minute ou plus. Le cœur travaille intensément, essayant de fournir au corps la quantité d'oxygène nécessaire. A cette altitude, les problèmes respiratoires vont commencer. Le nombre de respirations pendant l'acclimatation en une minute dépassera 30 fois. La présence de tels symptômes indique un diagnostic de mal des montagnes.

Panneaux

À plus de 3 500 mètres d’altitude, les signes de manque d’oxygène s’intensifieront. Les problèmes de sommeil vont commencer : une respiration pathologiquement rare causée par une hypocapnie. Dans le même temps, un manque de dioxyde de carbone provoquera une diminution du nombre de respirations pendant le sommeil, ce qui entraînera une augmentation de l'hypoxie. En conséquence, une suffocation à court terme et un arrêt respiratoire peuvent survenir pendant le sommeil. Troubles neurologiques va augmenter, le grimpeur commencera à avoir des hallucinations et à être dans un état d'euphorie.

Les symptômes du mal de l’altitude peuvent s’aggraver avec une activité physique intense. Cependant, de petites charges peuvent être utiles dans des conditions hypoxiques. Ils renforcent processus métaboliques dans le corps, réduisant ainsi le manque d’oxygène. À plus de 5 800 mètres d'altitude, le corps commence à souffrir d'un manque d'eau - il se produit une déshydratation, une carence en potassium, magnésium et autres oligo-éléments. Si on ajoute à cela conditions climatiques, comme un vent fort, changements soudains température, alors un long séjour ici est impossible pour les personnes non préparées.

Si vous grimpez 8 km en montagne, il est dangereux de rester ici plus de deux jours sans acclimatation. Cela s'applique même aux grimpeurs expérimentés et entraînés qui n'ont pas perdu leurs réserves en cours de route. La barre des 8 000 mètres est appelée la « zone de la mort ». Cela signifie que la consommation d’énergie dépasse l’absorption par l’organisme par la nourriture, l’air et le sommeil. Sans réserve de force, une personne meurt. La mort d'altitude en médecine a été confirmée par la dépressurisation de l'avion à une altitude de 10 km : sans oxygène supplémentaire, les passagers sont morts.

Causes du mal de l'altitude

La cause du mal de l'altitude est un manque d'oxygène et de dioxyde de carbone, qui s'accompagne de graves conditions de randonnée. La respiration du grimpeur devient plus rapide et plus profonde. Durant cette période, le cœur subit charge accrue: Il augmente le nombre de cycles sanguins sur une certaine période de temps. Résultat : augmentation de la fréquence cardiaque. Le foie, la moelle osseuse et d’autres organes commencent à libérer des globules rouges, ce qui entraîne une augmentation du taux d’hémoglobine. Des changements se produisent également dans les muscles en raison de la charge exercée sur les capillaires.

Le manque d’oxygène entraîne un mauvais fonctionnement cérébral. D'où - trouble de la conscience, hallucinations, troubles du comportement, etc. L'hypoxie affecte également tube digestif. Les grimpeurs perdent l'appétit, souffrent de vomissements et de douleurs abdominales. Une fonction hépatique altérée entraîne de la fièvre. À une température corporelle de 38 degrés, le corps a besoin de deux fois plus d’oxygène, ce qui est déjà rare. Dans ce cas, le membre de l'expédition doit être évacué d'urgence vers le bas.

Étapes

Le développement du mal de l'altitude et le mécanisme de manifestation des symptômes sont classiquement divisés en étapes. À bien des égards, ce classement dépend de la hauteur de l'ascension, de la forme physique du grimpeur, du temps passé à une hauteur particulière, de la région et même du sexe du grimpeur. Par exemple, une hauteur de 7 km dans l'Himalaya équivaut à 5 km sur l'Elbrouz. Il est intéressant de noter que les femmes tolèrent plus facilement l’hypoxie. Conventionnellement, les alpinistes divisent le mal d'altitude en les étapes suivantes :

• Étape 1. Les premiers symptômes apparaissent. Cela se produit à basse altitude, entre 2 000 et 3 000 mètres. Des maux d'estomac, des sautes d'humeur, un mauvais sommeil et un essoufflement apparaissent. Le grimpeur perd l'appétit. Si en fin de compte on a envie de manger toutes les réserves, c'est que l'acclimatation est en cours. Ce bonne réactionà la hauteur.
• Étape 2. Hauteur – 4-5,5 km. Le mal des montagnes se manifeste par des maux de tête lancinants, de graves nausées et des vomissements. Il y a des oublis, un trouble de la conscience, une perte de concentration, une somnolence, une vision floue, une perte de liquide dans le corps.
• Étape 3. Hauteur – 5,5-6 km. Continue de tourmenter mal de tête, qui n'est pas supprimé même par des analgésiques puissants. Les vomissements ne s'arrêtent pas, mais un nouveau symptôme s'ajoute : la toux. Le grimpeur perd l'orientation et la coordination des mouvements.
• Étape 4. Altitude 6 km. L'escalade peut provoquer un gonflement du cerveau et des poumons. Descente urgente !

Variétés

Le mal des montagnes peut présenter ses propres symptômes pour chaque grimpeur. Caractéristiques individuelles se faire connaître à différentes hauteurs. Cela est particulièrement vrai pour les altitudes supérieures à 5 000 mètres. Il est donc préférable de ne pas franchir cette ligne sans un grimpeur et un médecin expérimentés. Veuillez noter que la mort due au mal de l'altitude survient très rapidement, donc se laisser emporter par l'excitation peut mettre la vie en danger.

Traitement du mal de l'altitude

Les grimpeurs inexpérimentés, confrontés à l'acclimatation en altitude, peuvent développer un œdème pulmonaire et cérébral, ce qui est particulièrement dangereux sans soins médicaux appropriés dans les zones montagneuses. N'oubliez pas que le mal aigu de l'altitude ne peut être guéri qu'en descendant, et les remèdes suivants aideront à soulager les symptômes :

• Imodium ou ses analogues pour les troubles intestinaux ;
• Acétazolamide ou Diacarb pour abaisser la tension artérielle ;
• analgésiques contre les maux de tête;
• thé fort qui soulage la somnolence.

Traitement de l'œdème pulmonaire

Que faire si la pire chose arrive : un œdème pulmonaire ? Hospitalisez d'urgence le patient en bas, sinon la mort ne peut être évitée. En chemin, toutes les demi-heures, donnez-lui un comprimé de nitroglycérine sous la langue et faites-lui une injection de Lasix. Si vous avez de la fièvre, vous pouvez utiliser n'importe quel médicament qui abaisse la température. Donnez la boisson une gorgée à la fois, ne donnez pas de nourriture salée, maintenez le patient en position verticale.

Traitement de l'œdème cérébral

Vous ne pouvez éviter les conséquences d'un œdème cérébral qu'en entamant une descente immédiate et rapide. En cours de route, le patient doit prendre deux comprimés de Diacarb, puis un comprimé deux fois par jour. Vous devrez faire une injection de Dexaméthasone (3 ml), dont les injections devront être répétées toutes les 6 heures. En cas de fièvre, tout remède approprié, par exemple le paracétamol, fera l'affaire. Ne donnez pas trop à boire, n'en mettez pas position horizontale.

La prévention

Les grimpeurs qui vont conquérir la hauteur suivante doivent suivre un entraînement pour l'ascension. Le risque de symptômes sera réduit par la prévention du mal des montagnes, composée des mesures suivantes :

• bon physique et préparation psychologique;
• éducation;
• équipement de qualité;
• un plan d'ascension et d'acclimatation bien pensé.

Vidéo

La pression atmosphérique est la force de pression d'une colonne d'air par unité de surface. Elle est calculée en kilogrammes pour 1 cm 2 de surface, mais comme auparavant elle n'était mesurée qu'avec des manomètres à mercure, il est classiquement admis d'exprimer cette valeur en millimètres de mercure (mmHg). La pression atmosphérique normale est de 760 mmHg. Art., soit 1,033 kg/cm 2, ce qui est considéré comme une atmosphère (1 ata).

Lors de l'exécution de certains types de travaux, il est parfois nécessaire de travailler à une pression atmosphérique élevée ou basse, et ces écarts par rapport à la norme se situent parfois dans des limites importantes (de 0,15-0,2 ata à 5-6 ata ou plus).

L'effet de la basse pression atmosphérique sur le corps

À mesure que l’on monte en altitude, la pression atmosphérique diminue : plus on s’élève au-dessus du niveau de la mer, plus la pression atmosphérique diminue. Ainsi, à une altitude de 1000 m au dessus du niveau de la mer, elle est égale à 734 mm Hg. Art., 2000 m - 569 mm, 3000 m -526 mm et à une altitude de 15 000 m - 90 mm Hg. Art.

Avec une pression atmosphérique réduite, on observe une augmentation et un approfondissement de la respiration, une augmentation de la fréquence cardiaque (leur force est plus faible), une légère baisse de la pression artérielle et des modifications du sang sont également observées sous la forme d'une augmentation du nombre de sang rouge. cellules.

L’effet néfaste de la réduction pression atmosphérique le manque d'oxygène affecte le corps. Cela est dû au fait qu'avec une diminution de la pression atmosphérique, la pression partielle d'oxygène diminue également. Par conséquent, avec le fonctionnement normal des organes respiratoires et circulatoires, moins d'oxygène pénètre dans le corps. En conséquence, le sang n'est pas suffisamment saturé en oxygène et ne l'achemine pas entièrement vers les organes et les tissus, ce qui entraîne un manque d'oxygène (anoxémie). De tels changements se produisent plus sévèrement lorsque déclin rapide pression atmosphérique, ce qui se produit lors de décollages rapides à haute altitude, lors de travaux sur des mécanismes de levage à grande vitesse (téléphériques, etc.). Le manque d'oxygène qui se développe rapidement affecte les cellules du cerveau, ce qui provoque des étourdissements, des nausées, parfois des vomissements, une perte de coordination des mouvements, une diminution de la mémoire, une somnolence ; une réduction des processus oxydatifs dans les cellules musculaires due au manque d'oxygène se traduit par une faiblesse musculaire et une fatigue rapide.

La pratique montre que grimper à une altitude de plus de 4 500 m, où la pression atmosphérique est inférieure à 430 mm Hg, sans apport d'oxygène pour respirer est difficile à supporter, et à une altitude de 8 000 m (pression 277 mm Hg), une personne perd connaissance .

Le sang, comme tout autre liquide, au contact d'un milieu gazeux (en l'occurrence dans les alvéoles des poumons) dissout une certaine partie des gaz - plus leur pression partielle est élevée, plus la saturation du sang avec ces gaz est grande. Avec une diminution de la pression atmosphérique, la pression partielle des composants de l'air et, en particulier, de ses principaux composants - l'azote (78 %) et l'oxygène (21 %) - change ; En conséquence, ces gaz commencent à être libérés du sang jusqu'à ce que la pression partielle s'égalise. Lors d'une diminution rapide de la pression atmosphérique, le dégagement de gaz, notamment d'azote, du sang est si important qu'ils n'ont pas le temps d'être évacués par les organes respiratoires et de s'accumuler dans le vaisseaux sanguins sous forme de petites bulles. Ces bulles de gaz peuvent étirer les tissus (même jusqu'à provoquer de petites déchirures), provoquant douleur aiguë, et dans certains cas, forment des caillots de gaz dans les petits vaisseaux, entravant la circulation sanguine.

Le complexe physiologique et changements pathologiques, résultant d'une diminution de la pression atmosphérique, est appelé mal de l'altitude, car ces changements sont généralement associés à une augmentation de l'altitude.

Prévenir le mal des montagnes

L'une des mesures les plus répandues et les plus efficaces pour lutter contre le mal des montagnes est l'apport d'oxygène pour respirer lors des ascensions à haute altitude (plus de 4 500 m). Presque tous les avions modernes volant à haute altitude, et en particulier les vaisseaux spatiaux, sont équipés de cabines étanches, où, quelle que soit l'altitude et la pression atmosphérique extérieure, la pression est maintenue constante à un niveau qui assure pleinement l'état normal de l'équipage de conduite et des passagers. . C’est l’une des solutions radicales à ce problème.

Lors de l'exécution d'un travail physique et mental intense dans des conditions de basse pression atmosphérique, il est nécessaire de prendre en compte l'apparition relativement rapide de la fatigue, c'est pourquoi des pauses périodiques doivent être prévues et, dans certains cas, une journée de travail raccourcie.

Pour travailler dans des conditions de basse pression atmosphérique, il convient de sélectionner les personnes physiquement les plus fortes et en parfaite santé, principalement des hommes âgés de 20 à 30 ans. Lors de la sélection du personnel navigant, des tests obligatoires sont requis pour les tests dits de qualification d'altitude dans des chambres spéciales à pression réduite.

L'entraînement et le durcissement jouent un rôle important dans la prévention du mal des montagnes. Il faut faire du sport, effectuer systématiquement l'un ou l'autre travail physique. Le régime alimentaire des personnes travaillant à basse pression atmosphérique doit être riche en calories, varié et riche en vitamines et en sels minéraux.

Information utile:

Test d'altitude.
Mal des montagnes et autres dangers lors de l'escalade.

Les conditions météorologiques et les conditions du parcours sont les deux principales préoccupations des alpinistes expérimentés en haute montagne. Il vaut mieux ne pas commencer l'escalade par mauvais temps ou avec de mauvaises prévisions. La majorité de ceux qui sont morts sur les pentes de la montagne étaient ceux qui avaient simplement perdu le bon chemin en raison du manque de visibilité. Présence ou absence de parcelles glace nue sur le parcours détermine sa complexité technique. DANS bonnes conditions Parfois, on peut même se passer de chats. Mais lorsqu’une ceinture de glace « en bouteille » apparaît en hiver, ou plus souvent au printemps, même les grimpeurs sur glace les plus remarquables sont enthousiasmés. Organiser une assurance sur une longue section semble prendre trop de temps. Par conséquent, ils marchent très, très prudemment, mais sans assurance. Un faux mouvement et... Volez jusqu'au bout de la pente. Heureusement, il n'y a presque jamais de glace en été.
Si vous avez de la chance dans ces deux positions, alors gravir l'Elbrouz ne sera peut-être pas du tout difficile pour vous. Mais peu importe votre chance, vous rencontrerez certainement un problème. C'est la réaction de votre corps aux changements des conditions extérieures. À l'altitude, au rayonnement solaire, au froid et à d'autres facteurs défavorables. Pour la plupart des grimpeurs, cela devient un test de leur tolérance à l’altitude.

Depuis longtemps, les scientifiques et les alpinistes sont confrontés en montagne au phénomène de diminution des performances de l’organisme. Scientifiquement parlant, on constate une forte augmentation ou plutôt une dégradation de l'activité cardiovasculaire, respiratoire, digestive et nerveuse, notamment dans les premiers jours de séjour en altitude. Dans de nombreux cas, cela a conduit au développement du mal aigu des montagnes, alors qu'il existait une menace directe pour la vie humaine. Dans le même temps, plus les alpinistes montaient haut dans les montagnes, plus les symptômes défavorables apparaissaient. Dans le même temps, les riverains qui accompagnaient les grimpeurs ont réagi beaucoup plus sereinement aux changements des facteurs climatiques. D'une part, cela indiquait le caractère individuel de la réaction à la hauteur. En revanche, elle a permis de conclure sur la possibilité d'une adaptation à des facteurs défavorables.

La pratique a conduit à la conclusion qu'une acclimatation préalable est nécessaire, effectuée dans un certain ordre. Habituellement, elle suppose recrutement progressif altitudes avec une descente de nuit vers des altitudes plus basses. Comme toujours, il y a la théorie et la pratique.
En théorie, nous recommandons de gravir l'Elbrouz après au moins 7 à 10 jours de marche active à basse altitude. Mais dans la pratique, les gens partent souvent grimper 4 à 5 jours après leur arrivée en montagne. Que pouvons-nous faire, notre comportement est déterminé par les conditions sociales. Le manque constant de temps est un coût du mode de vie moderne.

Voici ce que dit la science sur les facteurs défavorables des hautes altitudes.

1. Température. Avec l'augmentation de l'altitude, la température annuelle moyenne de l'air diminue progressivement de 0,5°C tous les 100 m, et en différentes saisons chaque année et selon les zones géographiques, elle diminue différemment : en hiver, elle est plus lente qu'en été, s'élevant respectivement à 0,4°C et 0,6°C. Dans le Caucase, la baisse moyenne de la température en été est de 6,3 à 6,8° par kilomètre vertical, mais en pratique elle peut aller jusqu'à 10 degrés.

2. Humidité de l'air. L'humidité est la quantité de vapeur d'eau présente dans l'air. Étant donné que la pression de vapeur d'eau saturée est déterminée uniquement par la température de l'air, dans les zones montagneuses où la température est basse, la pression partielle de vapeur d'eau est également faible. Déjà à 2 000 m d'altitude, l'humidité de l'air est la moitié de celle du niveau de la mer et, à haute altitude, l'air devient presque « sec ». Cette circonstance augmente la perte de liquide par le corps non seulement par évaporation de la surface de la peau, mais également par les poumons lors de l'hyperventilation. D’où l’importance d’assurer une régime de consommation d'alcool dans les montagnes, parce que La déshydratation du corps réduit les performances.

3. Rayonnement solaire. Aux hauteurs des montagnes, l'intensité de l'énergie radiante du soleil augmente considérablement en raison de la grande sécheresse et de la transparence de l'atmosphère et de sa plus faible densité. En montant à une altitude de 3 000 m, le rayonnement solaire total augmente en moyenne de 10 % tous les 1 000 m. Les changements les plus importants se retrouvent dans le rayonnement ultraviolet : son intensité augmente en moyenne de 3 à 4 % tous les 100 m. élévation. Le corps est affecté à la fois par les rayons solaires visibles (lumière) et invisibles (infrarouges et ultraviolets les plus biologiquement actifs). À dose modérée, il peut être bénéfique pour l’organisme. Cependant, une exposition excessive rayons de soleil peut provoquer des brûlures, insolation, troubles cardiovasculaires et nerveux, exacerbation de maladies chroniques processus inflammatoires. À mesure que l’on prend de l’altitude, l’efficacité biologique accrue des rayons ultraviolets peut provoquer des érythèmes cutanés et des kératites (inflammation de la cornée des yeux). Crèmes, masques, lunettes sont des éléments obligatoires pour les grimpeurs de l'Elbrouz. Bien qu'il y ait des gens qui peuvent facilement s'en passer. Leur peau est d'un type différent.

4. Pression atmosphérique.À mesure que l’altitude augmente, la pression atmosphérique diminue, tandis que la concentration d’oxygène ainsi que le pourcentage d’autres gaz dans l’atmosphère restent constants. Par rapport au niveau de la mer, la pression atmosphérique à une altitude de 3 000 m est inférieure de 31 % et à une altitude de 4 000 m - de 39 %, et aux mêmes altitudes, elle augmente des latitudes élevées aux latitudes basses et pendant la période chaude, elle est généralement plus élevé que par temps froid. La chute de la pression atmosphérique est étroitement liée à raison principale mal des montagnes, manque d'oxygène. En langage scientifique, cela s’appelle une diminution de la pression partielle d’oxygène. Les résultats expérimentaux montrent qu'à une altitude de 3 000 m, la quantité d'O2 dans l'air inhalé diminue d'un tiers et à une altitude de 4 000 m, de moitié. Tout cela conduit à une sous-saturation de l'hémoglobine en oxygène, une quantité insuffisante de celle-ci pénètre dans les tissus et un phénomène appelé hypoxie se développe. Il s’agit en réalité de la réaction du corps à ce phénomène.

Préparation de l'ascension. Entraînement. Parfois, vous pouvez entendre des histoires sur la façon dont une personne ne s'entraîne pas et monte calmement des ascensions à haute altitude mieux que les athlètes « ordinaires ». Eh bien, les légendes peuvent être racontées et racontées. Quoi qu’il en soit, mener une vie antisportive, sans entraîner son corps, est une voie que nous n’approuvons pas. Pour une ascension réussie vers l'Elbrouz, il est avant tout important l'endurance, la préparation du cœur, des poumons et des muscles à long travail. Le ski et la course de fond sont les meilleurs outils d'entraînement. En revanche, il faut faire attention au point inverse. Les athlètes en pleine forme sont souvent très vulnérables maladies infectieuses. Nous recommandons donc aux personnes maîtrisant de gros volumes d'entraînement de réduire la charge environ une semaine avant de partir en montagne. Et évitez les compétitions avec un maximum d'effort en ce moment. De plus, le corps doit accumuler des réserves de graisse.

Collection. Équipement. Beaucoup de gens prennent toutes sortes de rassemblements à la légère et tentent même de se vanter de leur négligence. L'alpinisme devrait rendre ces personnes plus organisées. Ici, chaque objet pris ou non pris peut vous coûter la vie, non seulement pour vous, mais aussi pour vos compagnons grimpeurs. Il est impératif de se préparer à une préparation et une sélection minutieuses du matériel. Faites une liste et pratiquez chaque élément à l'avance, y compris les médicaments. N'hésitez pas à contacter les organisateurs pour toute question sur le choix du matériel et l'accompagnement médical de l'ascension.

Nutrition pendant la préparation. Il est recommandé de se préparer à la manière dont les athlètes se préparent à un départ responsable. la semaine dernière Avant de partir, il faut avoir beaucoup de nourriture, elle doit être variée avec beaucoup de glucides. Il est recommandé de suivre une cure de complexes vitaminiques. Leur choix est vaste et recommander quelque chose de spécifique signifie faire de la publicité. Il doit s'agir de multivitamines et elles doivent être prises strictement selon les doses indiquées dans les documents d'accompagnement. Ou mieux encore, sur recommandation de votre médecin personnel.

En montagne, période d'acclimatation. Premiers jours. Ne vous inquiétez pas à l'avance. Normale corps sain doit démontrer sa réponse à des conditions modifiées. Il ne faut pas paniquer si dès votre arrivée en montagne vous vous sentez mal, étourdi, manque d'appétit, etc. La réaction de chaque personne est unique. Mais en général personne en bonne santé Nous pouvons vous recommander de ne pas interférer avec la capacité de votre corps à s’adapter à de nouvelles conditions stressantes. En théorie, l’organisme devrait tirer lui-même les bonnes conclusions. Comment pouvez-vous l'arrêter ? Tout d'abord, évitez de prendre beaucoup de médicaments, laissez votre tête vous faire un peu mal, laissez les nausées disparaître d'elles-mêmes. Il n'est pas recommandé de trop manger pendant l'acclimatation et de consommer grandes quantités alcool. Laissez cela pour la dernière partie de l'expédition et, dans les premiers jours, vous pourrez vous limiter à 50 à 100 grammes, ce qui peut aider à soulager les tensions. Vous devez poursuivre la prise de multivitamines que vous avez commencée dans la plaine. Le corps aura besoin de nombreux éléments chimiques différents pour faire face au test à venir.

Nutrition pendant la période d'acclimatation.
Pendant cette période, en raison de changements dans le fonctionnement du corps, des perturbations de l'appétit peuvent survenir. Il ne faut rien forcer à manger. Mangez ce que vous voulez. Il est conseillé de manger beaucoup, varié et nourriture naturelle. Cependant, il ne faut pas oublier que la base du régime alimentaire dans des conditions hypoxiques doit être constituée de glucides. Le glucide le plus digeste est le sucre. De plus, il a un effet positif sur le métabolisme des protéines et des graisses, qui change en haute altitude. Besoin quotidien la teneur en sucre pendant l'ascension augmente jusqu'à 200-250 g. Il est recommandé à chaque participant à l'ascension de consommer de l'acide ascorbique avec du glucose. Il est conseillé qu'à toutes les sorties les flacons contiennent du thé avec du sucre et du citron ou de l'acide ascorbique.

Juste avant l'ascension. Mode veille. En raison du manque d'oxygène, pour de nombreuses personnes, dormir les premières nuits à des altitudes de 3 500 à 4 200 mètres se transforme en torture. Et avant de grimper, il est conseillé de passer une bonne nuit de sommeil pendant la journée. Il est recommandé de prendre un déjeuner copieux et de se coucher immédiatement après le déjeuner. La sortie s'effectue en pleine nuit, heure à laquelle vous devez vous sentir complètement reposé. Préparez tout ce dont vous avez besoin à l’avance, notamment le matériel. Équipement de protection de la santé : des lunettes, de préférence de rechange, un masque contre le froid et le vent, une crème spéciale protectrice visage avec indice de protection 15, une crème spéciale rouge à lèvres, des médicaments individuels. En règle générale, le groupe dispose d'une personne responsable de la trousse de secours publique, le plus souvent il s'agit d'un guide-animateur. Cependant, y accéder lors de la remontée n’est pas toujours pratique. Nous vous recommandons donc d'avoir avec vous : de l'aspirine, de l'acide ascorbique et des pastilles pour la gorge, comme Minton.

Biostimulants. Si les jours d'acclimatation il vaut mieux éviter médicaments, alors le jour de l'ascension, cette recommandation ne s'applique pas de manière aussi stricte. Vous devez être prêt à 100% et tout donner ce jour-là. Bien sûr, si vous avez un mal de tête intense, vous devez immédiatement arrêter de grimper. Mais si la douleur est mineure, elle doit être soulagée en prenant des pilules appropriées. Nous vous recommandons d'avoir avec vous des moyens préalablement testés pour augmenter les performances, qui peuvent être grossièrement classés comme biostimulants. Par exemple, des teintures de ginseng, d'éleuthérocoque, de citronnelle, des médicaments comme Pantolex. Cependant, il convient de garder à l’esprit qu’il n’existe pas encore de remède susceptible d’augmenter considérablement les performances de l’organisme pendant une longue période. Plus comprimés forts, qui augmentent les performances et ont un effet à court terme, doivent être conservés comme NI dans la trousse de premiers secours générale. Vous devez avant tout compter sur votre volonté, sur votre capacité à endurer et à endurer.

Mode eau. D'une grande importance pour l'acclimatation à haute altitude, la prévention du mal des montagnes et la préservation des performances. bonne organisation eau et régime de boisson. Eau dans processus physiologiques le corps joue un grand rôle. Il représente 65 à 70 % du poids corporel (40 à 50 l). Les besoins en eau d'une personne dans des conditions normales sont de 2,5 litres. En altitude, il doit être porté à 3,5-4,5 litres, ce qui assurera pleinement Besoins psycologiques corps. Échange d'eauétroitement lié aux minéraux, notamment au métabolisme du chlorure de sodium et du chlorure de potassium. Dans le même temps, le manque d’eau et de boisson s’ajoute également à l’hypoxie.

Parfois, ils parlent des dangers d’une consommation d’eau inconsidérée en grimpant. Toutefois, cela ne peut s'appliquer qu'aux randonnées en montagne faciles qui suivent des sentiers longeant de nombreux ruisseaux. En montagne, lorsque vous ne pouvez consommer que l’eau que vous emportez avec vous, il ne peut tout simplement pas y en avoir un excès. Il est nécessaire de consommer du liquide sous forme de thé chaud avec du sucre et éventuellement d'autres additifs. Pour garder le thé au chaud, il faut autant que possible avoir un thermos. bonne qualité. Malheureusement, même les thermos coûteux ne sont pas toujours satisfaisants. Testez-le avant de partir à la montagne. Selon le régime de consommation d'alcool, vous ne pouvez donner que Prochain conseil. Le matin, avant de sortir, buvez un peu plus de thé que vous ne le souhaiteriez. Et calculez le contenu du thermos pour qu'il soit suffisant pour la descente. C’est à la fin de la journée de travail qu’une gorgée de thé peut faire une énorme différence en termes d’énergie et de maintien d’une vigilance indispensable face au danger.

Mal aigu des montagnes. Cela ne peut pas être autorisé. Cette condition se développe sur l'Elbrouz principalement chez des personnes irresponsables. Vous devez surveiller attentivement votre corps et ne pas hésiter à arrêter de grimper et à faire demi-tour avant que la maladie ne prenne le dessus. stade aigu. Lors de l'ascension, le guide ou le leader doit surveiller attentivement l'état de ses camarades. L'apparition de symptômes cachés ou formes légères Le mal des montagnes nécessite une réduction immédiate de l’activité physique et du rythme des mouvements, des périodes de repos plus longues et une consommation abondante de liquides. Il est recommandé de prendre de l'acide ascorbique (0,1 g). Pour les maux de tête, il est préférable d'utiliser de l'aspirine.

En cas de mal des montagnes sévère ou modéré, il faut arrêter la montée et réduire d'urgence et rapidement l'altitude. Exactement ça médecine efficace. Dans ce cas, si possible, le patient doit être privé de sac à dos et de vêtements lourds. Le plus important remède peut devenir de l’oxygène artificiel. Cependant, jusqu'à présent, son utilisation sur l'Elbrouz est limitée à des expériences isolées. Peut-être faudrait-il administrer au patient un diurétique, de préférence du dicarbe, et cas aigus Vous pouvez donner du furosémide. D'autres médicaments simples sont l'aspirine, acide ascorbique. Les stimulants peuvent être de la caféine ou, mieux encore, du nootropil. Parmi les nouveaux médicaments recommandés par des chercheurs allemands comme mesure préventive contre l'œdème pulmonaire provoqué par le mal des montagnes, il s'agit de la Nifédipine et du Salmeperol (un médicament contre l'asthme).

Dernières recherches pour le mal de l'altitude. Il y a environ trois ans, le monde entier a diffusé un message sensationnel sur l'utilisation comme prophylactique célèbre médecine un peu d'une autre région - Viagra. On pense qu'il s'agit d'un remède miracle, il bloque certaines enzymes et améliore considérablement circulation périphérique. Y compris dans la zone pulmonaire. Plus tard, il s'est avéré que ce message ne se limitait pas à une seule sensation forte pour la presse. Et le Viagra fait désormais partie des moyens que de nombreux alpinistes de l'Everest emportent avec eux. De plus, il s’agit d’un produit à double usage.
L'année dernière, une vaste expérience médicale a été réalisée sur les pentes de Monterosa, dans les Alpes. 22 grimpeurs ont servi de sujets de test. Le résultat principal a été la preuve de l’inutilité pratique de son utilisation comme agent prophylactique. médicaments hormonauxà base de cortisone. Le médicament populaire dexaméthasone, que les grimpeurs transportaient avec eux dans leurs valises dans le film « Vertical Limit », a été reconnu par les experts comme « pour le moins inutile à utiliser ».

Selon le plus grand expert en matière d'assistance médicale à l'ascension de l'Everest, le professeur américain Peter Hackett, on peut s'attendre dans les années à venir à une percée dans la recherche sur le mal de l'altitude. Le processus de réaction du corps à des facteurs défavorables à haute altitude est déterminé par l'activité d'un mécanisme aussi complexe que le cerveau. La médecine du futur proche s’en chargera. On se permettra d'improviser un peu sur ce sujet. En effet, l'essentiel en alpinisme est dans la tête et dans le cœur. C'est la capacité de percevoir la beauté et la grandeur de la nature, l'amour de la montagne. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut abandonner l’alpinisme. Et si vous l'avez, vous trouverez alors la force de faire face à vos propres maux.